Opportunités et défis au sein de l’AES : Le RISA pose le débat
Les membres du Rassemblement des Intelligences pour la Sauvegarde de l’Afrique (RISA) ont organisé, le samedi 27 juillet 2024 à Ouagadougou, un panel sur les opportunités et les défis de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
Dans l’optique de discuter sur les opportunités et les défis de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) les membres du Rassemblement des intelligences pour la sauvegarde de l’Afrique (RISA) ont organisé un panel sur le thème « Confédération des Etats de l’AES, une plateforme d’avenir ».
Selon Adama Siguiré, coordinateur national du RISA, il s’agit de réfléchir sur les différentes opportunités de cette nouvelle confédération.
« Il s’agit pour nous de réfléchir sur l’AES qui a été créée. De réfléchir surtout sur les opportunités que nous avons. Mais aussi de réfléchir sur les opportunités que nous devons travailler à relever. C’est un acte de souveraineté qui a été posé par les trois chefs d’Etat. Nous avons choisi de soutenir et d’être aux côtés des masses, voilà pour quoi nous avons organisé ce panel pour mener la réflexion » a-t-il déclaré.
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Le conférencier malien, Modibo Mao Makalou, un économiste, a vu à ce panel, un devoir de soutenir les autorités membres de l’AES. « Le RISA m’a lancé un appel avec mon collègue du Niger et nous avons répondu présents parce que c’est un devoir. Un devoir de génération d’accompagner nos autorités. C’est l’union qui fait la force et l’Afrique doit s’unir.
Donc, nos trois Etats sahéliens qui ont été délaissés pendant longtemps pour lutter contre ces groupes armés terroristes, se sont donnés la main aujourd’hui à travers deux instruments politiques, d’abord la confédération qui unit les forces des États, mais aussi l’intégration économique et monétaire qui aspire à rendre plus prospères nos pays » a-t-il expliqué.
Aussi ajoute-il que pour consolider la confédération, il faut l’intégration. « Nous avons trois pays qui ont des économies extraverties. On dit que nous sommes des pays pauvres mais nous ne le sommes pas.
La production d’or du Burkina Faso et du Mali est la première en Afrique. C’est pareil pour le coton et le bétail. Le Niger est producteur de pétrole depuis janvier 2024 et grand producteur d’uranium. Comment mutualiser nos forces, comment essayer de créer plus de synergie, fluidifier les échanges, il faut que les pays puissent communiquer entre eux, il faut relever un défi important, celui de la jeunesse », a-t-il lancé.
Wendnekôta Gédéon SANGO (Stagiaire)
Burkina 24
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