La 1ère édition du Salon panafricain des personnes âgées pour une inclusion des seniors

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La première édition du Salon panafricain des personnes âgées (SPA) a ouvert ses portes le mardi 1er octobre 2024 à Ouagadougou sous le patronage du Ministre d’Etat, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale, Bassolma Bazié. 

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« Comment préparer et mieux vivre sa retraite pour une seconde vie épanouie ? », c’est sous ce thème que s’articuleront les activités autour de la première édition du Salon panafricain des personnes âgées (SPA).

Selon la promotrice, Zetiyenga Yacine, l’idée de ce salon est née d’une conviction, celle que la retraite ne doit pas être vécue comme une fin, mais bien comme le début d’une nouvelle vie riche en opportunité et en épanouissement.

Zetiyenga Yacine, promotrice de la première édition du salon panafricain des personnes âgées
Zetiyenga Yacine, promotrice de la première édition du salon panafricain des personnes âgées

Prenant la parole au nom de la marraine Nandy Somé/Diallo, Kadidiata Bicko, chargée de mission au ministère de l’action humanitaire et de la solidarité nationale a déclaré que cet événement marque une étape significative d’un engagement collectif envers les aînés, un hommage à leur parcours et en leur richesse d’expérience.

« La retraite n’est pas un moment de rupture c’est une nouvelle étape, une nouvelle vie où l’on peut prendre le temps de se recentrer sur soi, sur ses aspirations et sur ses proches. Une retraite épanouie passe par une bonne santé. Nous devons encourager et faciliter l’accès aux soins en particulier pour nos personnes âgées, des programmes de sensibilisation à la prévention des maladies, à l’importance d’une alimentation saine et à la pratique d’activité physique doivent être renforcés », a-t-elle développé.

La visite des stands
La visite des stands

Le ministre d’État, Bassolma Bazié a fait savoir que la question de la gestion des personnes âgées est au cœur des préoccupations de l’Etat du Burkina. A cet effet, il a saisi l’occasion pour citer les acquis déjà engrangés en faveur des personnes retraitées et déflatées.

« Nous avons regardé des années 90 jusqu’à 94, des sociétés d’État ont été saccagées, des gens les ont récupérées mais malheureusement des Burkinabè ont été mis dans le décor. Et quand on analyse, la majeure partie de ces personnes sont des gens qui sont à la retraite aujourd’hui. Des gens qui se sont investis pour servir le pays, se retrouvent dans le désarroi, dans le manque de sommeil. 

Alors, le Chef de l’Etat a donné des instructions à la ministre de l’action humanitaire et au ministre que je suis de la protection sociale, de nous concerter et rencontrer les déflatés du Burkina parce que c’est l’Etat qui a trébuché qui est tombé, ce n’est pas à eux de payer les manquements de l’Etat. De calculer ce que on leur doit et procéder à un remboursement au fur et à mesure ».

Bassolma Bazié, ministre d'Etat, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale
Bassolma Bazié, ministre d’Etat, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale

Il a ajouté que « dans la question de gouvernance, le chef de l’Etat a regardé et il a donné des orientations. La retraite ne doit pas être vue comme une mise au garage. Justement, c’est parce que nous avons constaté parmi les Burkinabè, qu’il y a des personnes qui ont déversé leur énergie en cotisant au niveau de la Caisse de Sécurité sociale (par exemple 7 ans).

Après il a la chance de travailler au niveau de la fonction publique et il fait 8 ans. Il atteint l’âge où il ne peut plus travailler. Il n’a ni pension à la CNSS, ni pension à la CARFO. Parce que les 7 ans et les 8 ans on ne peut pas les mettre ensemble pour faire 15 ans. Le chef de l’Etat a donné une instruction et nous avons rapidement fait voter une loi.

Même si vous avez fait une seule année à la fonction publique et que vous avez fait 14 ans dans le privé, 1+14 ans= 15 ans, vous avez droit à la retraite. L’autre décret, c’est que même si la personne a pu cotiser même si c’est jusqu’à 13 ans, les 2 ans qui restent, s’il a la possibilité ou un accompagnement social pour racheter les cotisations, de deux ans complémentaires, il faut le faire pour qu’il ait droit à la retraite ».

Il a terminé en assurant que toutes les doléances posées par les personnes âgées seront prises en compte car ces derniers ont beaucoup fait pour le Burkina Faso.

Pour rappel, le salon se tient du 1er au 3 octobre 2024 à Ouagadougou dans la cour du FESPACO.

Flora KARAMBIRI 

Burkina 24 

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