Lutte contre le changement climatique : Le Burkina Faso bénéficie de l’expertise Kenyane
Le président de la délégation spéciale de la ville de Ouagadougou a ouvert un atelier d’adaptation au changement climatique entre la Commune de Ouagadougou et les Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique. Cette formation avait pour thème « le soutien au renforcement des capacités d’adaptation, d’information et d’échanges et de planification ». C’était le mardi 26 novembre 2024 à Ouagadougou.
La ville de Ouagadougou est confrontée aux conséquences du changement climatique à savoir les inondations et les sécheresses. C’est alors dans ce cadre que la ville de Ouagadougou a été retenue suite à l’appel à manifestation d’intérêt lancé par cités et Gouvernement locaux Unis d’Afrique (CGLUA) sur l’évaluation des risques climatiques et la vulnérabilité menée au niveau local dans les villes d’Afrique.
Cette formation qui a pour thématique « le soutien au renforcement des capacités d’adaptation, d’information et d’échanges et de planification » regroupe une délégation Kényane et celle du Burkina Faso.
Jane Mumbi Weru du Kenya a fait savoir que l’objectif autour de cet atelier est de partager l’expérience qu’ils ont avec la restructuration de la zone de Mukuru au Kenya. Mais aussi de discuter pour savoir quelle zone à Ouagadougou sera sélectionnée, avant d’aborder les prochaines étapes pour la planification.
« Ce projet est né du fait qu’au Kenya il y avait des bidons villes, des quartiers où il y avait des habitats spontanés. Ces populations sont venues vers nous en nous demandant comment nous pouvons transmettre les problèmes qu’ils rencontrent tels que les eaux sales, les inondations, le manque de caniveaux… alors nous avons entrepris de créer une planification avec ces populations, pour adresser leurs difficultés. Nous avons pu mener ce processus jusqu’à la fin et cela a permis à cette localité d’être mise à jour avec des systèmes de canalisations et d’assainissement », a éclairé Jane Mumbi Weru.
Pour Maurice Konaté, président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, cet atelier vient à point nommé car ces travaux permettront à la ville d’anticiper les prochains problèmes liées au changement climatique qui pourront éventuellement survenir.
« Nous avons des similarités dans les collectivités africaines. Nous vivons les mêmes réalités. Qu’es ce qu’il faut faire pour diminuer ces effets, même si nous ne pouvons pas les éradiquer complètement ? Cet atelier va nous permettre d’anticiper pour mettre en place des mécanismes pour atténuer les effets des changements climatiques sur nos braves populations qui se battent nuit et jour », a-t-il lancé.
En rappel, l’organisation faîtière de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) a été fondée en 2005 dans la ville de Tshwane en Afrique du Sud à la suite de l’unification de trois groupes continentaux de gouvernements locaux, à savoir l’Union Africaine des Autorités Locales (AULA); l’Union des Villes Africaines (UVA); et le Chapitre africain de l’União das Ciudades e Capitães Lusófonas Africanas, (UCCL AFRICA).
Flora Karambiri
Burkina 24
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