Croissance économique : La microfinance en quête d’une nouvelle performance
La microfinance à travers l’octroi de crédits aux populations à la base, contribue sans aucun doute à accroître l’autonomie financière de celles-ci. Par la promotion de nouvelles stratégies de financement des petites et moyennes industries (PMI) et petites et moyennes entreprises (PME), la microfinance s’installe au cœur même du développement et de la croissance.
La validation de ce document sur la microfinance, va permettre aux acteurs de ce secteur de mener des actions dans le sens de renforcer sa participation à la lutte contre la pauvreté, et partant, la mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD). Le document qui sera validé au cours de cet atelier de deux jours devra être assorti d’un plan d’action et d’un budget détaillé pour la période 2012-2016, un plan établi sur la base des besoins et défis actualisés selon les priorités du gouvernement.
Le gouvernement burkinabè, attaché à la promotion du bien-être des populations a fait de la lutte contre la pauvreté une préoccupation majeure. De l’élaboration du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP) à la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable, la vision a évolué ; en plus de la lutte contre la pauvreté, il faut désormais promouvoir la croissance économique et le développement durable.
De nombreux défis s’imposent à ce nouveau référentiel, la SCADD, qui a besoin d’actions concertées et de compétences aussi bien endogènes qu’exogènes pour sa réalisation à l’horizon indiqué, c’est-à-dire 2015. Les travaux de l’atelier s’avèrent ainsi très importants, en ce sens qu’ils doivent permettre aux participants d’échanger, de mener la réflexion, de faire des propositions concrètes et constructives. Ce nouveau référentiel doit être validé, afin, que celui-ci réponde au mieux, aux objectifs qui ont sous-tendu son élaboration, d’accroître l’implication des acteurs et la participation de la microfinance à l’atteinte des objectifs de la SCADD.
Des points tels les nouvelles orientations, le dispositif institutionnel et organisationnel et le cadre de l’indice de performance seront abordés au cours des travaux.
Selon le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier, le secteur de la microfinance est beaucoup sollicité, et malgré sa faible capacité d’action, il a produit des résultats encourageants. «Nous voulons que le Burkina Faso dispose d’un secteur de microfinance assaini, professionnel, viable», a rappelé M. Bembamba.
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