Burkina : Un « Pacte de bonne conduite » pour la couverture médiatique apaisée des élections
Environ 200 participants dont des acteurs politiques, des professionnels des médias et des Organisations de la société civile (OSC), ont élaboré un « Pacte de bonne conduite » en vue d’une couverture médiatique apaisée des élections à venir. C’était ce mercredi 3 juin 2015 à la fin du séminaire-atelier de deux jours organisé par le Conseil supérieur de la communication (CSC).
Placé sous le thème général « Communication politique et cohésion sociale », le séminaire-atelier organisé par le CSC avait pour objectif premier d’obtenir l’adhésion de tous les acteurs à l’élaboration et à la signature de manière consensuelle d’un pacte.
Chose faite ! Le séminaire était articulé autour d’une communication introductive et de trois communications relatives aux enjeux de l’information en période électorale, aux règles qui encadrent la gestion de la couverture médiatique des élections et aux dispositions règlementaires prises par le CSC concernant la typologie des émissions et la couverture médiatique des activités en lice.
A cela, se sont ajouté des travaux en ateliers où chaque partie a proposé un pacte qui a été débattu puis validé plus tard en plénière.
A travers le « Pacte de bonne conduite » élaboré ce 3 juin 2015, les acteurs s’engagent, entre autres, à œuvrer pour la sauvegarde de la paix, de la concorde sociale, de l’unité nationale, le rejet de la violence sous toutes ses formes, à promouvoir et à renforcer la culture démocratique au Burkina avant, pendant et après les campagnes.
Des innovations : Un face à face prévu… Ce pacte comprend 17 articles. Il est composé de trois parties principales dont les dispositions générales, les règles de conduite et des dispositions finales et a été adopté à l’unanimité par les potentiels candidats aux élections présidentielle et législatives, les OSC, la presse écrite privée et en ligne, celles audiovisuelle privée et publique et les agences de publicité.
La présidente du CSC, Nathalie Somé, a par ailleurs laissé entendre qu’ « il est également prévu, dans l’éventualité d’un second tour, un face à face entre les deux candidats ».
Discours électoral. Elle a aussi ajouté que la difficulté de l’organisation du discours électoral dans le contexte d’élections législatives et présidentielles couplées réside « incontestablement » dans le fait que le député ambitionne d’être élu dans quelques circonscriptions électorales, alors que le candidat à la présidentielle s’adressera à toute la nation.
Noufou KINDO
Burkina24
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