Après la crise, le « chantier de l’émergence » pour Luc Adolphe TIAO
En l’espace d’une semaine, le premier ministre s’est acquitté de ses deux devoirs de chef de gouvernement. Après avoir fait le point sur la situation de la nation, l’heure était pour lui, ce jeudi 20 octobre, de révéler aux élus et à tout le peuple burkinabè, sa politique pour les années à venir.
Maintenant que beaucoup rangent dans le passé la grave crise que le Burkina Faso a connue, le premier ministre « de crise », après près de sept mois d’exercice, devrait se muer en chef de gouvernement qui conduit un programme président. Porté à la tête du gouvernement en avril dernier, au plus profond de la crise, il n’y avait d’autre priorité pour Luc Adolphe TIAO que de ramener la paix et de restaurer l’autorité de l’État. Mais les analyses des uns et des autres ayant permis d’y voir des causes plus profondes, il fallait bien plus que des mesures ponctuelles.
En présentant sa feuille de route pour le quinquennat du Président du Faso, c’est un vaste et ambitieux chantier, dans un pays qui sort d’une crise profonde, que le premier ministre a donné à voir. De grandes ambitions se traduisant dans une kyrielle de réformes dans des domaines aussi divers que ceux de la gouvernance, de la justice, de la sécurité, de l’agriculture, de l’énergie… le tout pour un coût total de financement de plus de 7 milliards de francs CFA.
Nul doute que tout le monde n’a pas les mêmes appréciations du contenu de cette déclaration. Pour le député Lassané SAWADOGO, du parti majoritaire CDP, qui confie avoir suivi avec « un intérêt évident » la Déclaration de politique général du premier ministre, c’est un discours plein d’innovations et qui tente de trouver des réponses satisfaisantes aux préoccupations du peuple burkinabè. « En définitive, conclue-t-il, ce discours est une opérationnalisation du programme du Président du Faso […]. C’est un discours innovant mais aussi, un discours qui confirme que la priorité de notre gouvernement demeure la mise en œuvre du programme présidentiel »
Du côté de l’opposition, les places étaient vides. Pas étonnant, quand on sait que pour eux, cela pourrait ressembler fort à du « théâtre » pour lequel ils n’ont pas pris goût.
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