« Les Reines-Mères », un duo qui inspire la jeunesse.

Présentes à Ouagadougou, à l’occasion de la fête de la musique  qui s’est tenue le 21 juin dernier, elles se sont produites à l’institut français du Burkina.

 Quand elles sont sur scène le public vibre encore plus lorsque les Reines-Mères entonnent leurs différentes chansons. Mêlant humour et engagement, les différents titres présentés, Mon continent, Mousso (Hommage à la femme), Il faut travailler, en passant par Marchons pour la paix et Berceau, sont en majorité tirés de Profession Femme, leur dernier album. Sur chaque titre chanté, une mise en scène particulière venait étoffer les paroles.

 Leurs  gestes cadencés, les mimes et les déplacements en divers endroits de la scène apportent plus de teneur à leurs chants polyphoniques.  Amené par Zahouli, un percussionniste maniant simultanément quatre instruments (deux tambours modernes, un djembé et une calebasse, ces deux dames ont captivé les spectateurs avec leur aptitude jouer à de multiples instruments dont les tambours. Vêtues d’accoutrements semblables aux personnages féminins du Khatakali (forme théâtrale dansée originaire de l’Etat indien de Kerala), ces deux fées, étincelantes ne manquent pas de soulever les acclamations du public quand elles montent sur scène.