Le Mouvement Africain des Peuples (MAP) : né pour bâtir le Faso et unir l’Afrique
C’est un nouveau parti politique, né le 3 août 2011 et lancé le 14 septembre 2011 à Ouagadougou. Ses promoteurs l’ont baptisé le Mouvement africain des peuples (MAP) et lui ont assigné comme mission de bâtir le Burkina Faso et d’unir l’Afrique.
Une nouvelle pousse vient d’élargir le paysage politique burkinabè. Le Mouvement africain des peuples (MAP) a été reconnu le 3 août 2011 par l’arrêté n°2011-07-MATDS/SG/DGLPAP/DAPCR comme parti politique.
Le lancement officiel a eu lieu ce mercredi 14 septembre 2011 à Ouagadougou.
Ce nouveau parti politique se fixe une mission à deux branches : l’une nationale et l’autre panafricaine.
En ce qui concerne le Burkina Faso, le MAP entend être au service des Burkinabè sur pratiquement tous les plans : entre autres, la liberté de conscience, la valorisation de la culture et du sport, l’éducation et l’instruction, l’Etat de droit, la justice sociale, le développement de la libre entreprise, la sécurité des biens et des personnes et il entend également promouvoir la protection de l’environnement comme source de vie.
Bien entendu, pour mener à bien tous ces services, il faudra donc que le MAP conquiert le pouvoir. Ce qui est d’ailleurs, en principe et logiquement, le but de tout parti politique.
D’un point de vue plus continental, le MAP se sent des élans panafricanistes. Tel est son objet : « le MAP a pour objet de promouvoir le panafricanisme (…), agit pour l’avènement d’un Etat confédéral de l’Afrique, pour une fédération de l’Afrique de l’Ouest sous l’impulsion d’une fédération de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine), pour la construction d’une Afrique libre, démocratique, républicaine et prospère par l’émergence d’une citoyenneté africaine ».
La mission est en tout cas bien noble. Mais dans un Burkina où les partis politiques poussent comme des champignons dans un champ trop fertilisé, se faire une place au soleil sera de toute haleine. Le parti de Victorien B.W. Tougouma, le président, et ses collaborateurs figurera-t-il parmi les lions, les panthères, les tigres, les hyènes ou les rats de la faune politique burkinabè ? Qui vivra verra.
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