SCADD et populations: comprendre pour participer.
A l’initiative du Centre d’analyse des politiques économiques et sociales, CAPES, le ministre de l’Economie et des Finances a animé ce vendredi une conférence publique autour de la Stratégie accélérée de croissance et du développement durable, sur le thème « Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) : une nouvelle stratégie pour le développement socioéconomique du Burkina ».
Après les journalistes qui ont vu leurs capacités renforcées par un atelier en début du mois, le CAPES entend atteindre les populations dans le cadre de ses activités. En effet, depuis quelque temps, la SCADD est un sujet qui est entré dans le langage quotidien des politiques et économistes, mais également des simples citoyens. Tout comme d’ailleurs le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP) qu’elle remplace. Le principal objectif du CAPES en organisant cette conférence publique, comme le souligne son directeur exécutif Basga Emile Dialla, est de permettre au grand public de mieux comprendre ce nouveau référentiel du développement, mais également de pouvoir y participer pleinement.
Qui mieux que l’orateur du jour pouvait faire de cet objectif un résultat ?
Fortement imprégné des questions économiques et pleinement concerné par la mise en œuvre de cette stratégie, en tant que ministre de l’économie et de finances, Lucien Marie Noel BEMBAMBA, s’est plu à l’exercice. Pour son exposé, le ministre a jugé nécessaire de faire un peu d’histoire pour rappeler les politiques de développement mises en œuvre depuis les indépendances jusqu’à l’époque du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté. C’est, partant de ce bilan qu’il a justifié le choix du Burkina de la nouvelle stratégie. « Une stratégie remplaçant une autre, il faut bien tirer des leçons de la précédente », dira le conférencier.
Le pari d’atteindre un maximum de Burkinabé a été tenu.
La salle de conférence du CBC a été prise d’assaut par une majorité de jeunes, motivés diversement dans leur démarche. Si pour certains il s’agit d’une conférence qui aborde un sujet récurrent dont il faut savoir un bout pour les concours de la fonction publique, pour d’autres, le SCADD représente un « booster » du développement économique. Du reste, le ministre de l’Economie et des Finances, conférencier du jour, s’en est félicité. Pour lui, l’initiative de cette conférence rencontre la vision de son ministère : « travailler désormais à démocratiser les questions économiques et de développement ».
La SCADD elle-même se veut participative dans son processus de mise en place. C’est d’ailleurs pourquoi il a insisté sur l’intérêt de telles initiatives : que les populations comprennent que par leur comportement, ils peuvent accompagner ou freiner la mise en œuvre de cette nouvelle stratégie pour le développement socioéconomique du Burkina ».
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