L’âge de fer kadhafiste

Les derniers moments de Kadhafi n’auraient pas été roses. Alors là, Pas du tout. C’est du moins ce que relate un de ses proches, Mansour Daou, ex-chef des services de sécurité intérieure, depuis sa prison de Misrata. Ces propos ont été repris par notre confrère Jeune Afrique.

On parle d’un Président qui croupissait sous le poids du stress mais qui avait la ferme intention de mourir dans son pays plutôt que de se laisser juger par la CPI. L’ex Guide était déçu de ne pas pouvoir compter sur ses anciens amis: Sarkozy, Berlusconi, Erdogan, Tony Blair, …. Il les considérait véritablement comme des amis proches.

Pendant que Kadhafi et ses troupes fidèles se battaient du côté de Syrte, son fils Seïf Al Islam actuellement en fuite, ne s’y est pas présenté. Selon le prisonnier de Misrata,   Kadhafi changeait de logement quotidiennement par mesure de sécurité. Sa mort serait survenue quand lui et les volontaires qui l’accompagnait (160 à 180 hommes et 45 véhicules) partaient  vers le sud, vers le Wadi Djaref, près du village natal de Kaddafi. Au départ, ils devraient partir plus tôt dans la nuit, mais ont été obligés de partir vers l’aube, le 20 octobre. Une grande erreur qui permit aux forces de l’OTAN et du CNT de les repérer et déclencher une frappe aérienne. Kaddafi se serait alors retrouvé caché dans un tuyau d’évacuation d’eau. Il a ensuite été retrouvé par des combattants du CNT  qui l’ont « roué de coups, insulté, humilié », avant qu’on le retrouve mort, une balle dans la tête, une autre dans la poitrine.