Poussière sur Ouaga: Et si nous pensions à notre santé
Depuis l’apparition, tard dans la nuit, de l’épais nuage de poussière sur Ouagadougou, des Burkinabé ont vite fait de trouver des moyens de se protéger contre d’éventuelles conséquences de ce dérèglement climatique passager. C’est de bonne guerre car inhaler d’énormes quantités de poussière peut exacerber l’inflammation des affections respiratoires et aller provoquer des crises cardiaques chez les personnes souffrant de problèmes cardiovasculaires. Mais il existe des Burkinabé qui semblent négliger ces paramètres. Sur leurs motos et vélos, ils sont les maîtres incontestés de la route : ce sont des « poussière ne peut pas moi !». Dans les débits aérés de boissons, ils y sont encore plus nombreux, la tête blanchie de poussière, les contours de narines aussi. Mais la bière se laisse toujours boire. Quant aux vendeuses de restaurants dits « par terre », elles ne perdent pas en clientèle. Après avoir déblanchi à l’eau une partie de la main droite, les inconditionnels clients bondissent sur leurs assiettes. « La poussière là non ? On mange ça tous les jours et puis y a rien » ! Disent certains. A côté de ces gens, ils y a ceux là qui prennent des enfants de bas âge sur des motos sans penser un instant à couvrir leurs narines.
En attendant, ceux qui sont conscients qu’ils sont vulnérables se protègent, au pire ils ne quittent pas leurs maisons. C’est un conseil à prendre.
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