La Banque mondiale au Burkina: Les innovations de l’institution ont renforcé la croissance du pays
En fin de mission au Burkina Faso, la Représentante résidente de la Banque mondiale, Galina Sotirova a animé un déjeuner de presse, ce mardi 21 février 2012, en vue de faire un tour d’horizon avec les journalistes, de ses quatre années passées au Pays des Hommes intègres.
Depuis son arrivée au Burkina Faso, il y a quatre ans, Mme Sotirova a renforcé les relations de la banque avec la société civile dont les médias dans l’optique qu’ils accompagnent son institution dans mise en œuvre de ses missions.
Des missions qui sont principalement d’accompagner l’Etat dans son processus de réforme, de contribuer à la croissance économique, de partager son expertise et ses compétences, de renforcer les capacités nationales dans le but global de réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie de populations.
Plusieurs innovations de la Banque mondiale qui se sont mues en acquis ont contribué à la croissance économique du Burkina l’inscrivant parmi les 10 pays ayant enregistré un progrès malgré la situation internationale difficile, selon la Représentante résidente de la Banque mondiale.
Au nombre de ces innovations, l’augmentation substantielle de 10 à 15% de l’appui de la banque au Burkina soit plus de 580 milliards de francs CFA pour les quatre dernières années.
La mise en œuvre de la politique de Stratégie Pays s’inspirant des stratégies nationales, la revue du portefeuille de la Banque mondiale conjointement avec la Banque africaine de développement (BAD), et le renforcement des appuis dans le domaine de la gouvernance font également partie des innovations enregistrées.
Dès lors, les performances du portefeuille ont produit des résultats très appréciables appuyés par l’alignement des appuis de la banque avec les autres partenaires au développement.
Un autre acquis très important selon Galina Sotirova, c’est la participation de son institution à l’organisation de la conférence de Paris sur le financement de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) qui a déjà enregistré de la part des partenaires des engagements de 96% du coût total.
La mise en œuvre de cette stratégie demeure cependant un défi pour la Banque mondiale qui doit aussi accompagner le gouvernement à approfondir les réformes dans le domaine de la gouvernance (gestion des finances publiques, décentralisation), de la justice et de la lutte contre la corruption. La transition démographique du Burkina Faso constitue aussi un défi pour la banque.
Selon la Représentante résident de la Banque mondiale, la lenteur dans les procédures de passation des marchés publics et dans la mise en vigueur des projets constituent les principales difficultés auxquelles la banque est confrontée.
Ce soutien consistant de la Banque mondiale est tributaire, selon Galina Sotirova, des performances enregistrées par le pays.
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