Différent CENI/Informaticiens: le groupe des 300 s’explique à l’opinion publique

Dans l’affaire qui oppose la CENI aux 300 ingénieurs informaticiens, après les explications du président de la CENI, c’est au tour du groupe des 300 de dire leur part de vérité. Objectif de la conférence de presse animée par les représentants des 300 ingénieurs ce jeudi matin, démentir les récents propos de Me Barthélémy Kéré.

Frustrés et surpris par les propos du président de la CENI dans la presse et dans lesquels ils disent ne pas se reconnaitre. C’est l’état dans lequel les représentants des 300 ingénieurs étaient face à la presse ce jeudi matin pour démentir ces propos et éclairer l’opinion publique sur la situation qui prévaut entre eux et la CENI. Répondant aux journalistes, les animateurs de la conférence ont assuré être les représentants des 300 ingénieurs informaticiens et porteurs d’un message approuvé de tous.

Une question de calcul ou un vrai désaccord ?

Robert Ouédraogo, Abdoul Aziz Ouédraogo, Rouamba Simon et Kalix Kiendrebeogo, principaux animateurs de la conférence de presse, ont bien voulu rappeler les conditions difficiles dans lesquelles ils ont suivi la formation et la surprise de se voir repartis entre superviseurs et formateurs d’aides opérateurs.

Pour ce qui est du contrat qui leur a été proposé, le groupe a dit avoir fait des contre- propositions à la CENI. Alors que celle-ci propose, tout calcul fait, pour un superviseur, un million cent cinquante mille (1.150.000) francs CFA, et huit cent mille (800.000) francs CFA pour les formateurs des aides opérateurs, le groupe des 300 quant à lui a proposé un total de 1.950.000 francs CFA pour chaque superviseur,  soit le forfait de 150.000 francs CFA, 325.000 francs CFA comme salaire de base, 125.000 francs CFA comme indemnités de séjour par zone. De même, selon leurs propositions, un formateur d’aide opérateur devrait gagner à la fin de son contrat 1.600.000 francs CFA, soit les 150.000 francs CFA de la formation des opérateurs, 300.000 francs CFA comme salaire de base et 100.000 francs CFA comme indemnités de séjour par zone.

Partants pour 1.300.000 francs CFA

Pour les animateurs de la conférence, ces chiffres sont assez clairs pour démentir l’information du président de la CENI qui a soutenu qu’ils demandaient plus de 3.000.000 francs CFA. Le groupe affirme avoir entrepris des démarches auprès de la CENI pour résoudre le différend. Ils se disent d’ailleurs prêt à accepter le total de 1.300.000 francs CFA que le président de la CENI aurait dit avoir proposé.

Ils ont par ailleurs regretté l’option de la CENI qui a préféré rompre le dialogue et procéder, avec son partenaire Sofnet, à un nouveau recrutement. Une démarche qu’ils jugent onéreuse mais dont ils prennent acte. De plus, aucun mot d’ordre n’a été donné aux membres du groupe pour leur empêcher de postuler pour ce nouveau recrutement.