SAMAB: la contribution de la justice à la paix sociale en question au 9e congrès.

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Moussa Stéphane Sory (centre) Secrétaire Général reconduit, à l'ouverture des travaux du 9e congrès du SAMAB. Vendredi 1er juin. ©Burkina 24

Le Syndicat autonome des magistrats du Burkina (SAMAB) était en congrès ce vendredi 1er juin. Une journée pendant laquelle les magistrats membres de ce syndicat ont focalisé leur réflexion sur la contribution de la justice à l’instauration d’une paix sociale au Burkina Faso. Les congressistes se sont penchés également au cours des travaux sur les bilans et les défis du syndicat.

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Le 9e congrès du SAMAB tenu ce vendredi se voulait un moment de réflexion sur le rôle de la justice dans la recherche d’une paix sociale, après la crise que le Burkina Faso a traversé en 2011. En effet la justice a été au centre de cette crise et des palais de justice et des magistrats pris souvent pour cibles d’attaques.

C’est souligner donc toute la pertinence du thème « Justice et paix sociale au Burkina Faso » sur lequel le SAMAB a invité ses militants à réfléchir. Pour le Secrétaire Général du syndicat, Monsieur Sory Moussa Stéphane, et au regard des effets de cette crise sur l’institution judiciaire, toutes les questions devraient être posées afin de comprendre le rôle que peut jouer la justice pour apaiser les tensions sociales. Notamment, celles de savoir si la justice est attaquée parce qu’elle est défaillante, ou si elle devrait céder aux pressions de la rue ou du pouvoir dans le souci de sauvegarder la paix sociale.

L’unité syndicale, cheval de bataille du SAMAB

Autre point à l’ordre du jour du congrès, le bilan que le comité exécutif a laissé entrevoir fait ressortir, pour le syndicat un accroissement du nombre de ses membres, et pour tout le corps des avancées significatives. « Nous avons pu obtenir, de concert avec les autres syndicats, des avancées, notamment l’augmentation des indemnités des magistrats », a indiqué M. Sory Moussa Stéphane.

En effet, le corps de la magistrature, pour un effectif d’environ 425 magistrats, compte trois syndicats: le SAMAB, le Syndicat Burkinabé des Magistrats (SBM) et le Syndicat des Magistrats du Burkina (SMB). Dans ce contexte, et à entendre ses premiers responsables, la question de l’unité syndicale reste l’autre souci majeur du SAMAB, considéré comme le « père fondateur » du syndicalisme dans la magistrature burkinabé. « Nous sommes toujours en concertation avec les autres syndicats [pour] parvenir à l’unité syndicale. Mais pour l’instant nous sommes au stade de l’unité d’action », a confié à la presse le Secrétaire Général, convaincu qu’une fusion de tous les trois syndicats est possible et donnera une bonne image de la justice et plus de force pour arracher des acquis.

Des congressistes et des représentants d'autres syndicats et ordres professionnels, à l'ouverture des travaux du congrès.©Burkina 24

L’unité syndicale prônée est un défi que le SAMAB compte relever avec sa toute nouvelle équipe dirigeante, le congrès ayant renouvelé le comité exécutif. Moussa Stéphane Sory, Secrétaire général reconduit, a placé son nouveau mandat sous le signe de la maturité. Entouré d’une équipe qui, dit-il, a la force de sa jeunesse, il veut travailler à faire du SAMAB une locomotive dans les luttes syndicales du corps en attendant l’unité syndicale, d’autant plus que ce syndicat verra sa trentième année d’existence en février 2013.

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Justin Yarga

Journaliste web qui teste des outils de Webjournalisme et datajournalisme, Media strategy consultant.

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