Affaire Guiro: « la liberté provisoire n’est pas un privilège »

L’affaire Guiro qui a fait grand bruit n’est pas tombé dans l’oubli et ne sera pas un dossier classé, selon le procureur général, Honorine Méda/Dabiret, qui répondait ainsi aux questions que beaucoup de citoyens se posent et que sont porteurs les hommes et femmes de médias. En rappel, l’ex DG des douanes bénéficie depuis le 18 juillet dernier d’une liberté provisoire pour des raisons de santé. Une liberté provisoire qui dure le temps nécessaire qu’il faut pour lui permettre d’être apte à se défendre. « Nous ne faisons pas de justice spectacle » a laisser entendre Honorine Méda, sur la défensive contre l’influence de l’opinion.
Dans cette affaire d’enrichissement illicite, la justice reste sereine et n’entend pas céder à une quelconque pression de l’opinion publique. De plus, a préciser le procureur général, la liberté provisoire n’est nullement un privilège accordé à Guiro. Beaucoup de détenus bénéficient de la liberté provisoire pour se soigner, à rappeler le procureur, qui a préciser en plus qu’en droit la liberté provisoire est le principe et la détention une mesure exceptionnelle.
La même sérénité est affichée par le procureur général quant à l’action de la justice dans la situation qui prévaut à Boussouma et par rapport aux rapports des enquêtes parlementaires. A ce sujet, le procureur général s’est dite prudente: « pour le moment je ne vois que des irrégularités par rapport à des procédures, mais pas encore d’infractions », en attendant d’être saisie d’infraction.




