Mercure de la semaine : zoutez’moi de la qualité dans les réseaux téléphoniques !
Ça ne va pas dans les réseaux téléphoniques mobiles du Faso ! Et c’est un euphémisme. Le mercure de notre thermomètre a failli exploser le réservoir lorsqu’il a été placé sur les antennes relais des trois compagnies téléphoniques du Burkina Faso. Au fait, voici ce qu’il a capté.
Airtel
C’est là qu’il y a moins de parasites. Communication fluide, service clientèle à la bouche mielleuse et qui peut même éteindre un dragon enflammé, la classe, comme dirait l’autre jeune Ouagalais branché. Mais (oui, il y en a), pourquoi certains abonnés ne peuvent-ils pas parfois consulter leur solde ? « Non disponible » leur saute chaque fois au visage quand ils essaient de savoir combien il leur reste de crédit de communication. En plus, on a parfois l’impression que le réseau boycotte ses autres concurrents. Impossible de joindre un soupirant ou une dulcinée qui a un autre préfixe que le sien. Si c’est vrai, c’est à corriger.
Telecel
Voilà un réseau qui contente ceux qui adorent à l’idolâtrie la gratuité et la charité ! Etre payé pour recevoir un appel, ce n’est pas mal pensé. Ajouté au fait que c’est une compagnie nationale, la fibre patriote ne peut pas ne pas vibrer au contact de ce réseau. Cependant, tout le territoire reste à conquérir. Et pourquoi sur ce réseau on vous coupe brutalement la communication sans vous dire si votre correspondant est indisponible ou pas ? Et parfois, on a du mal à joindre ses correspondants. Il faudra s’y mettre.
Telmob
C’est le réseau qui attire à lui la plus grande part d’abonnés du pays, mais également les plus grandes récriminations de ces derniers. Service clientèle pas très attrayant, communication capricieuse comme une fille à papa, réseau saturé au moindre « bonus », impossible parfois d’envoyer un SMS en temps réel, communication qui s’estompe au moment où on s’y attend le moins. Et ce qui exaspère le plus, c’est lorsqu’on tente de joindre un correspondant et que ça sonne « réseau occupé ». Ce qui est drôle, c’est qu’on envoie dans le même laps de temps, un SMS pour avertir votre correspondant que vous tentez de le joindre !
La tare commune : Internet
S’il faut reconnaître que ces réseaux font des efforts pour faire en sorte que le Burkina soit à la page de l’évolution des TIC, il faut reconnaître aussi qu’il reste beaucoup à faire. Les clés de connexion Internet sont à l’image des portables. Elles servent un débit lent et capricieux aux consommateurs qui ont fini par se résoudre à la résignation. On ne parlera de l’ONATEL car le Burkina est l’un des pays où on ne peut pas suivre en continu une vidéo sur Youtube ou en live streaming.
ARCEP, plus de poigne !
L’Autorité de régulation des communication électroniques et des postes (ARCEP), durcit le ton et on le voit. Mais elle doit y aller encore plus. On ne convaincra jamais un Burkinabè que ces compagnies ne font pas du 200% de bénéfice. Personne ne leur reprochera cela. Mais au moins, zoutez’moi de la qualité dans les services téléphoniques !
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