Transport routier: dans plusieurs pays de l’UEMOA, le nombre de contrôles peine à diminuer
Les pratiques anormales sur les corridors de la sous-région constituent depuis quelques temps une préoccupation de l’UEMOA et de la CEDEAO qui a mis en place en 2005 l’Observatoire des Pratiques Anormales sur les principaux axes routiers de la sous-région. Le dernier rapport de l’observatoire présenté ce mercredi à Ouagadougou, montre des résultats variables pour les différents indicateurs. Il révèle que sur le territoire de plusieurs pays, le nombre de contrôle peine à se réduire.
Le 18e rapport de l’OPA indique une amélioration globale des condition de transport par rapport aux rapports précédents. Mais les résultats restent mitigés pour certains pays et selon les différents indicateurs. L’enquête menée sur six corridors couverts par l’OPA que sont Tema-Ouagadougou, Ouagadougou-Bamako, Lomé-Ouagadougou, Bamako-Dakar, Abidjan-Ouagadougou et Abidjan-Bamako, a portés sur le nombre de contrôle, le temps de contrôle et les prélèvements illicites. Pour ces trois indicateurs, les résultats de l’enquête réalisée entre le 1er octobre et le 31 décembre, révèlent des résultats spécifiquement mitigés mais globalement une stabilisation du nombre de contrôle et des retards.
Les bons et les mauvais élèves de l’OPA
Quant aux perceptions illicites, elles « ont nettement diminué et ce dans tous les pays sans exception ».
Par rapport au trimestre précédent (17ème rapport), les prélèvements illicites ont nettement diminué de 19% […]Les perceptions restent malgré tout largement excessives: un camion en règle débourse ainsi illégalement 35 000 F CFA en moyenne par voyage. (18e rapport de l’OPA UEMOA)
Moins encourageant, c’est le cas de quelques pays qui, individuellement, enregistrent une faible diminution du nombre de contrôles. C’est le cas du Mali où le nombre de contrôle n’a diminué que de 1%, du Burkina, sur le territoire duquel le nombre de contrôle n’a diminué que de 4%, mais aussi du Ghana. Ces pays, en plus de la Côte d’ivoire dont la situation est particulière, ces pays maintiennent un nombre élevé de barrages et le changement en matière de gouvernance routière tarde encore à venir.
A l’opposé, selon les résultats de l’enquête, le Togo se présente comme « le pays de la sous-région où les corridors sont les pluies fluides », et ce, devant le Ghana. Au Sénégal, le nombre de contrôle a aussi baissé, constate le rapport.
Le 18eme rapport de l’OPA, élaboré conjointement par l’UEMOA et l’USAID, à travers le projet West Africa Trade Hub, participe de l’instauration d’une bonne gouvernance routière afin de favoriser la fluidité des transport et le développement du commerce intra-régional.
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