Me Sankara sur l’appel à prorogation de l’enrôlement : « Nous avons pris bonne note »
Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’Union pour la renaissance africaine-Parti Sankariste (UNIR/PS), était à la Convention du parti démocrate le 2 septembre dernier aux Etats-Unis. Il a convoqué une conférence de presse pour faire le bilan de ce séjour, ce vendredi 14 septembre 2012. Sur l’actualité nationale, il a demandé aux journalistes de repasser plus tard.
« Nous nous retrouverons dans les prochains jours pour parler de la situation nationale », a indiqué Me Sankara aux journalistes qui piaffaient pour l’inonder de questions sur l’actualité brûlante des élections. Qu’à cela ne tienne, un confrère a demandé son avis sur l’appel à la prorogation de l’enrôlement biométrique lancé par 17 partis de l’opposition. Ces derniers l’ont même accusé implicitement de lâcher l’opposition en acceptant cette non prorogation.
« Nous avons pris bonne note », dit Me Sankara, « grâce à vous ! ». On l’a bien compris. Me Sankara laisse entendre que c’est la presse qui l’a mis au courant. Dans tous les cas, « nous allons nous retrouver au siège du Chef de file de l’opposition pour apprécier. Nous allons revenir auprès de vous ».
« Je suis convaincu que Barack Obama sera réélu »
Pour le reste, Me Sankara a informé qu’il était du 2 au 4 septembre aux Etats-Unis à la Convention du parti démocratique, comme en 2008, sur invitation de deux hauts responsables du NDI. Il était en compagnie de la député Saran Sérémé, invitée, a-t-il précisé, au titre du quota genre et non du CDP. Pour lui, ce séjour a été l’occasion d’échanges d’expérience car le Forum des leaders internationaux a été l’occasion de rencontrer des leaders comme le président Macky Sall et l’opposant guinéen Cellou Dallein Diallo.
Pour ce qui concerne la victoire de Barack Obama, précisément néanmoins qu’il n’y a pas de « liens particuliers » entre l’UNIR/PS et le Parti démocrate, le président de l’UNIR/PS est « convaincu » qu’il « sera réélu le 6 novembre 2012 ». Cependant, il pense que les Burkinabè doivent commencer à plus compter sur eux-mêmes. « La politique de la main tendue est inutile », affirme-t-il. A l’égard de la France, Me Sankara pense que « la France n’a pas de leçon à nous donner et nous n’avons pas de leçons à donner à la France ». Pour lui, « au Burkina Faso, nous sommes capables de prendre en mains notre destin ».
Abdou ZOURE et Aminata SANGARE (Stagiaire)
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