Crise sociale de Gaoua: ouverture du procès dit de « l’affaire Tonkar »
Le Tribunal de Grande instance de Gaoua a ouvert vendredi 28 septembre 2012, le procès dit de « l’affaire Tonkar ». A la barre, 33 prévenus (tous des hommes dont 21 sont accusés de « flagrant délit de participation à une manifestation illicite, dégradation volontaire de biens, coups et blessures, menaces sous condition … » et 12 autres dont l’ancien maire de la commune de Gaoua, DA Farayéri Frédéric, comparaissent pour « flagrant délit d’incitation à une manifestation illicite et menaces sous condition … ».
Dès l’ouverture du procès, présidé par M. Alain ZERBO, Président du Tribunal de Gaoua, le Parquet a requis un renvoi du procès au mardi 9 octobre 2012 pour complément d’informations sur les circonstances réelles du drame qui a frappé la ville de Gaoua à la mi-août dernier.
On se rappelle, suite à la découverte, le lundi 13 août 2012, du corps sans vie d’un garçon de 12 ans, originaire du village de Tonkar (à l’entrée Nord de la ville de Gaoua, du nom de Francis Vorgane KAMBOU, la ville de Gaoua a vécu de violents troubles sociaux qui ont entraîné la mort de plusieurs personnes et la dégradation de biens publics et privés.
Avant la suspension de l’audience, qui reprendra le 9 octobre 2012, de nombreux prévenus ont naïvement formulé des requêtes de mise en liberté provisoire pour diverses raisons (rentrée scolaire, récoltes, funérailles, assistance à des parents malades, etc.).
Le Tribunal a rejeté ces demandes de liberté provisoire et les 33 prévenus ont été reconduits à la Maison d’arrêt et de correction de Gaoua.
Ferdinand D. DABIRE
DR COM/SO
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