Plates-formes multifonctionnelles : un apport salutaire pour les populations rurales
Le Programme national Plates-formes multifonctionnelles pour la lutte contre la pauvreté (PN-PTFM/LCP) a organisé une visite de terrain à Koné, village de la province du Bulkiemdé, à l’intention des journalistes, le mercredi 13 mars 2013.
Le voyage a été effectué par les journalistes membres du club des journalistes burkinabè du programme dans la perspective de visiter la plate-forme de ce village et échanger avec les bénéficiaires, les responsables et la structure locale de gestion.
Munie d’outils utilitaires, l’infrastructure a soulagé le calvaire des femmes. Autrefois elles moulaient et décortiquaient les céréales avec des mortiers et des meules avec les risques et le temps que cela engendrait. Elles peuvent maintenant travailler plus vite et même la nuit grâce à l’électricité que génère la plate-forme.
La plate-forme hybride de Koné est équipée d’un moteur de 22 chevaux, d’un moulin, d’une décortiqueuse et d’une petite station solaire alternative. Sa mise en marche permet d’alimenter le village en électricité soit par le moteur via un alternateur, soit par les plaques solaires installées pour servir de relais.
Cette petite infrastructure qui permet « de transformer les villages en villes » est installée dans ce village il y a trois ans par le PN-PTFM/LCP et gérée par l’agence locale (ALR) avec l’appui conseil du consortium ADIS-AMUS (Association pour le développement intégré au Sahel – Association des mains unies du Sahel).
C’est surtout l’énergie générée par la plate-forme et gérée par la Coopel qui rend le plus grand service aux populations du village. Elle alimente l’école, le CSPS, les boutiques en électricité et permet ainsi leur meilleur fonctionnement.
Cette électricité alimente aussi les concessions et permet le chargement des batteries de téléphones portables qui permet aux propriétaires de rester connectés.
Le raccordement coûte 15 000 F CFA aux postulants pour un coût de 150 francs le kwh avec une redevance approximativement égale à celle de la SONABEL en ville. Et la Coopel compte sur ses partenaires pour supporter les coûts y relatifs de l’installation.
Selon le responsable technique de la cellule d’appui conseil (CAC) de ADIS-AMUS, Moctar Ouédraogo, l’énergie générée par la plate-forme risque de ne pouvoir répondre à la demande au regard des capacités limitées de l’infrastructure.
Boureima LANKOANDE
Pour Burkina 24
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !