ORREFI/BF : Une entreprise d’arnaque
ORREFI/BF, du nom de cette entreprise qui a nourri l’espoir en beaucoup de jeunes chômeurs n’était en réalité qu’une entreprise d’arnaque bien ficelée. Des autorités politiques, aux postulants en passant par la police, les médias, tout le monde a été berné dans cette technique nouvelle de fonctionnement des entreprises à récépissé rongé.
Au total, c’est une somme de 17 289 950 FCFA qu’ils ont rassemblée dans les trois grandes villes universitaires ciblées. C’est plus de 300 candidats toutes catégories confondues qui ont pris part à cet examen d’arnaque auquel ils ont tous échoué. G. Martin Ouédraogo a été victime de cette arnaque organisée. Dans les lignes qui suivent, il reconstitue la scène de l’arnaque.
« Ils ont profité de notre besoin ardant d’intégrer le monde du travail«
« J’ai eu l’information par le biais des affiches et de la télévision nationale. J’ai donc appelé aux numéros de téléphones qui se trouvaient sur leurs affiches. Ils m’ont signifié que je pouvais passer dès le lendemain pour déposer mon dossier.
Pour postuler au poste d’agent de contrôle niveau BEPC, il fallait disposer d’une somme de 3750 FCFA et 4250 FCFA pour le poste de Chef d’équipe niveau BAC. Le lendemain j’ai préparé mon dossier et je suis allé déposer. Quelques jours après ils nous ont envoyé des messages nous situant les jours et les salles de composition du test. Il fallait aussi envoyer sa fiche de table que nous avons reçue le jour des inscriptions sans quoi on n’a pas accès à la salle. Les compositions ont eu lieu au Lycée Newton sous la présence effective de la police nationale qui surveillait comme tout examen national normal.
Nous étions très nombreux ce jour là au point que nous avions occupé toutes les classes du Lycée. Nous avons composé une épreuve de mathématiques, de français et de culture générale.
24 500 F CFA comme frais de visite médicale
Il fallait répondre directement sur les feuilles conçues à cet effet. Un homme était rentré dans la salle ce jour là pour nous expliquer qu’après l’admission, il fallait payer une somme de 24 500 F CFA comme étant des frais de visite médicale. Les résultats ont été rendus public le 18 février et j’étais admis.
Je ne disposais pas de cette somme. Pourtant, la date limite de clôture était prévue pour le 6 mars. A cette date, je m’y suis rendu avec l’argent mais j’ai trouvé un groupe de jeune qui m’a signifié que la police venait de fermer l’entreprise et que le personnel y compris le patron était aux arrêts.
C’est quelques jours après que nous avons su que c’était une arnaque très bien organisée. Parce que personne ne pouvait imaginer, une fois dans leurs locaux que ce serait une cité d’arnaqueurs. C’était une entreprise normale avec toutes les commodités et les ressources humaines nécessaires. Ils ont profité de notre besoin ardent d’intégrer le monde du travail pour abuser de nous».
Salifou OUEDRAOGO
Pour Burkina 24
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LE COMMISSAIRE CENTRAL DE OUAGA ET SES ?L?MENTS CONTINUENT DE MENACER DE MORT LES RESPONSABLES DE ORREFI BF JE CROIS QUE LE PROJET N’AURA PLUS LIEU…. PAUVRE BURKINA
Le DG de ORREFI doit porter plainte contre le commissaire central de OUAGA pour cette souffrance ;cette humiliation a son ?gard nous le soutenons !!!
et je souhaite que ce projet continue pour aider les jeunes burkinab? …….
ORREFI n’est pas ESCROC le commissaire central ? tent? plusieurs fois de vider le compte de la soci?t? a ecobank,le DG a refus? alors il lui a fait la force sans preuve d?escroquerie le DG a bel et bien vu des autorites avant le lancement de ce test .Certains on m?me pris de l’argent avec lui . LE BURKINA FASO EST REMPLI DE SORCIERS .QUE DIEU NOUS AIDE!
J nen s8 pa si s?r 1e tel arnaq san q nos autorit? dite competente n p8s san apersevoir?j soup?onn une conivens ds ts ls k c? ns qi payon l? po kc m? c? DIEU qi ? fort…
Restons vigilans, ces genres de pratiques deviennent courantes dans nos cit?s!