Les transports en commun, un autre cadre du commerce ambulant

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Un car à Ouagadougou. Ph.B24
Un car à Ouagadougou. Ph.B24

Au Burkina Faso, les cars de transport en commun sont devenus des cadres privilégiés pour la vente de certains produits, notamment de la pharmacopée traditionnelle. Cette technique de vente semble être rentable et rapproche le consommateur aux produits, même si la garantie de la qualité n’est pas élevée.

Ainsi, sur les routes nationales, les passagers des cars sont parfois interrompus dans leurs rêveries,  par des promoteurs de produits divers qui pratiquent la vente à la chaîne. Presque toujours en promotion, ces marketers d’une nouvelle génération usent d’humour et d’éloquence pour persuader les voyageurs à payer leurs marchandises. Des savons « magiques », des pommades qui soignent une kyrielle de maladies de la peau, des pâtes dentifrices qui promettent d’offrir éclat et blancheur à vos dents, des médicaments de la pharmacopée traditionnelle : C’est ce qui compose essentiellement les kits des vendeurs ambulants dans les transports en commun.

« Sur l’axe Ouaga-Ouahigouya, je peux vendre des produits d’une valeur de 50.000 francs.   Il y a des clients qui ne payent pas sur place, mais qui commandent les produits plus tard », nous explique Abdoulaye, un vendeur qui passe la plupart de son temps de travail dans les bus et cars. Comme lui, nombre d’individus ou de petites entreprises sont en partenariat avec les sociétés  de transport en commun.

Une cliente nous confie qu’elle utilise régulièrement un savon payé chez ces vendeurs ambulants. Son voisin de gauche, lui, nous explique n’avoir rien trouvé de spécial dans la pâte dentifrice vendue avec le savon.                Ce dernier estime que les prix sont élevés, et qu’il n’y a pas assez de garantie de sécurité dans ces produits.

Les tradipraticiens, quant à eux, doivent avoir « la bouche sucrée » pour convaincre la clientèle. De plus en plus, ils rendent leurs médicaments présentables par des emballages et étiquettes, et limitent la liste des cas d’utilisation de ces produits.   

La particularité des biens vendus dans les transports en commun, c’est leur origine. En effet, les sociétés de vente à la chaîne ne font pas de publicité par les moyens courants, et les tradipraticiens ne sont plus autorisés à faire la propagande de leurs médicaments sur les médias burkinabè.

Pour l’essentiel, comme nous le dit un convoyeur, « En achetant ces produits, il y a des chances d’obtenir satisfaction, et des risques de se faire avoir. »

Michel KONKOBO

Pour Burkina 24

 

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Un commentaire

  1. il faut dire que ces gens nous emb?tent dans les cars; un car ce n'est pas un lieu pour faire du commerce. Le client paie pour voyager pas pour acheter des m?dicaments. les pharmacies on sait o? ?a se trouve.

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