Mali : Peut-être un accord pour mardi

La signature de l’accord n’aura finalement pas lieu aujourd’hui lundi. Le gouvernement malien, d’une part, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et le Haut Conseil de l’Azawad (HCA), d’autre part, se laissent un jour de plus pour examiner le texte proposé par la médiation.

Après près d’une heure de discussion, le vice-président de la Coalition pour le Mali s’est exprimé face à la presse. Plutôt taiseux, Tiébilé Dramé a affirmé que le gouvernement malien continuait à examiner et, éventuellement, amender l’accord préliminaire.

Ensuite, seule l’équipe du médiateur burkinabè a pris la parole. « La médiation a travaillé sur les points qui évoquaient quelques préoccupations », a expliqué le chef de la diplomatie burkinabè, Djibrill Bassolé. Ce qui a posé problème est évidemment Kidal. La ville, située dans le nord-est du Mali, constitue aujourd’hui le fief des rebelles touaregs. L’accord prévoit un redéploiement de l’armée malienne dans cette zone.

Réflexions sur l’après-accord

La communauté internationale est bel et bien présente lors de ces pourparlers. Aujourd’hui, il était aussi question de rendre les futurs accords effectifs sur le terrain à l’aide des moyens étrangers. Le ministre des Affaires étrangères burkinabè a affirmé que « des dispositions sont en train d’être prises pour que, militairement et politiquement, il y ait un encadrement et un accompagnement des mesures qui auront été adoptées ».

Dans toutes les bouches, le 28 juillet restera la date des élections présidentielles maliennes. « Toutes les parties acceptent que les élections se tiennent à la date indiquée », a assuré Djibril Bassolé. Reste donc à attendre mardi pour constater la signature de l’accord.

Delphine Wilputte

Pour Burkina 24