Chambre de commerce et d’industrie: des élections consulaires dans un contexte de redéploiement
Le 21 juillet prochain les acteurs du secteur privé burkinabè éliront leurs représentants à la chambre de commerce et d’industrie. Quelle importance revêtent ces élections et où en est le processus à ce jour? C’est essentiellement pour donner des éclaircissements sur ces points et sur d’autres points que la commission d’organisation de ces élections consulaires a rencontré la presse ce jeudi matin.
Après l’enrôlement des électeurs, le processus électoral consulaire conduit par le Ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat, se poursuit avec le dépôt des candidatures. S’il est trop tôt pour avoir une idée du nombre de candidats, les potentiels électeurs, constitués par les acteurs du secteur privé formel, commerçants, industriels ou du secteur des services, sont 4 453, après l’invalidation de plus de 526 dossiers, et en attendant l’établissement et la publication de la liste électorale définitive le 06 juillet prochain.
Parmi les conditions pour prendre part à ces élections consulaires figure l’inscription au registre du commerce, une condition qui exclu le secteur informel. « Mais cela ne veut pas dire que dans ses activités, l’assemblée consulaire ne prend pas en compte ce secteur », explique le DG de la CCI-BF, Monsieur Franck Tapsoba
123 sièges pour 2013 contre 85 en 2007
Les élections consulaires du 21 juillet 2013, troisième du genre au Burkina Faso, se tiennent dans un contexte de redéploiement de la chambre sur tout le territoire national. D’où toute l’importance de ces élections: « Ces élections sont très importantes pour nous, dans la stratégie de redéploiement de la chambre et son ambition de couvrir tout le territoire », a indiqué Charles Eugène Nabolé, conseiller technique au MICA et président de la commission d’organisation des élections consulaires.
Dans les trois secteurs d’activités couverts par la chambre que sont le commerce, l’industrie et les services, toutes les régions et les provinces seront représentées au CCI-BF. En conséquence, le nombre d’élus qui composeront la nouvelle assemblée passent de 85 à 123, repartis sur la base du poids économique, aussi bien de la zone que du secteur d’activité.
Pour la commission d’organisation, il y a un engouement pour ces élections qui peut se lire dans l’accroissement du nombre d’électeurs, passant de 1451 électeurs en 2007 à environ 4000 pour 2013. Cet engouement s’explique par la prise en compte de nouveaux secteurs d’activités telles que la médecine privée ou la micro-finance, a expliqué le DG de la CCI-BF, Franck Tapsoba.
Justin Yarga
Pour Burkina 24
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