Gestion locale au Burkina: les jeunes veulent plus d’implication
Les associations de jeunesse veulent jouer un rôle dans la gestion locale, et faire prendre en compte la préoccupation des jeunes par les autorités locales. C’est le cas de la dizaine d’associations actives dans l’arrondissement de Bogodogo dont un groupe de jeunes leaders s’est fait le porte-parole auprès des autorités municipales. Une rencontre de plaidoyer tenue le mercredi 24 juillet a permis à ce groupe de transmettre aux autorités municipales les préoccupations des jeunes et des recommandations.
Dans l’arrondissement de Bogodogo, le groupe de jeunes leaders, avec l’appui du National Democratic Institute (NDI), a rencontré une dizaine d’associations de jeunes pour faire l’état des lieux de la collaboration entre elles et la mairie et recueillir leurs préoccupations.
Nombreuses sont les préoccupations des jeunes
Entre insuffisance de soutien technique et financier, l’absence de plan d’action clair dans la collaboration et l’insuffisance de projets à l’endroit des jeunes, les préoccupations recueillies par les jeunes leaders et consignées dans leur document de plaidoyer sont multiples et traduisent le besoin d’une plus grande implication dans la gestion locale.
Le document remis au maire contient également six principales recommandations comme pistes de solution aux préoccupations des jeunes. Entre autres, les jeunes recommandent d’initier des cadres de concertation entre les jeunes et les autorités municipales.
Selon le maire, Issouf Sakandé, la démarche et cette dernière recommandation viennent à l’heure où son équipe a décidé de faire de la « gestion participative ». Mieux, il a souhaité voir le groupe informel de jeunes leaders se formaliser afin de servir de relais entre les autorités municipales et les associations de jeunes.
Promesse du maire Sakandé
« Le document va servir à améliorer les programmes à l’endroit des jeunes de la commune« , a promis le maire. Même si les préoccupations des jeunes est un souci national, Issouf Sakandé a néanmoins promis de faire ce qu’il peut pour mettre en œuvre les recommandations qui peuvent l’être.
Pour le groupe de plaidoyer, composé de dix jeunes leaders de la société civile et de partis politiques et appuyé par le NDI, un premier objectif de leur plaidoyer est atteint, en attendant la suite que les autorités donneront aux recommandations.
En rappel, environ deux (200) jeunes des 13 régions du Burkina ont adopté, à la faveur des élections de décembre 2012 et sous les auspices du NDI, l’Agenda de la jeunesse, un document qui contient les préoccupations des jeunes et des propositions pour une meilleure participation au processus démocratique et à la bonne gouvernance.
Sur la base de cet agenda, des jeunes leaders, répartis en groupes conduisent des plaidoyers sur différentes préoccupations des jeunes.
Justin Yarga
Pour Burkina 24
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