Carnet de route : Le gendarme et la caméra
Le Réseau d’initiative de journalistes (RIJ) a organisé une « visite du projet pôle de croissance de Bagré » du 22 au 24 août 2013 qui a conduit les journalistes à Tenkodogo et à Bagré. Mais tout ce terrain n’a pas été effectué sans obstacles pour les voix des sans voix, entendez par là les journalistes de cette sortie de production.
Acte 1 : le gendarme qui avait une dent contre la caméra
Arrêt à la gendarmerie de Bagré pour faire viser l’ordre de mission. Là, chose curieuse : un trafiquant d’essence, surchargé de son butin, est stationné devant la gendarmerie.
Notre confrère de Canal 3 fait sortir sa caméra pour faire des images de l’homme qui n’y voit aucun inconvénient. Sur place, notre confrère est sommé, une première fois, par un gendarme d’effacer l’image. Comme s’il doutait de la bonne foi du journaliste, le gendarme le rappelle pour vérifier si l’image était effacée sous peine de confiscation de sa caméra.
Qu’est-ce qui clochait ?
C’est une façon de procéder que les journalistes, à l’unanimité, ont déploré. Tous sont sortis du bus pour chercher à mieux comprendre la situation. Malheureusement, notre homme filmé est parti sans que nous ne puissions lui poser des questions sur les raisons réelles de son stationnement devant la gendarmerie et de son « laisser-passer ».
Les questions de droit à l’image et de droit à l’information ont été débattues et finalement, un responsable de la gendarmerie nous a laissés partir sans que l’agent ne jette un coup d’œil encore sur les images de la caméra.
Dans le bus des journalistes, la tension était à son paroxysme et des hypothèses ont fusé. Soit, les gendarmes ont été corrompus par l’homme, voilà pourquoi ils l’ont laissé partir sans même le référer à la Douane ; soit, d’une manière ou d’une autre, ledit gendarme se reproche quelque chose puisque, ni son image, ni celle de la gendarmerie n’est ressortie.
Acte 2 : De cause à effet ?
Arrivés aux services de Bagré pôle, tous les agents disent ne pas être au courant de notre venue. Et pourtant, une correspondance avait été envoyée un mois à l’avance et le chef de mission est resté en contact avec les responsables jusqu’au jour de la visite. La question qui se dégage est la suivante : Le premier incident en serait-il la cause ?
Ce qui est non moins sûr, c’est que les journalistes n’ont pu s’empêcher de penser que Bagré pôle serait, toute proportion gardée, un projet fermé avec une difficulté d’accès aux informations.
Wendgerm K.
Pour Burkina 24
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je ne comprends pas pourquoi, voulez-vous ? tout prix un ?v?nement. Votre manque de professionnalisme ternit l’image des hommes de m?dias au BF. Vous feriez mieux de vous perfectionner. Nul comme ?v?nement.
Je sais pas trop. Mais je penses que les journalistes que vous ?tes ont ? quelques part une de fois envie de tout comprendre, mais sachez que ce corps qu’est la gendarmerie regorge de mal de petit secret. Pour quoi voir le diable?
Il se passe k’il est interdit d transporter du carburant ds ces conditions, donc l butain devrait ?tre saisi. Le gendarme sachant k’ils vont se laisser corrompre et autoriser l monsieur a passer avec sa marchandise, alors il faut comprendre sa r?action!
je » suis un ressortissant de bagr? si le gendarme essai d’interpeller ce monsieur c’est un soul?vement de la population je vous demande de venir vivre ? bagr? pendant une semaine vous allez comprendre la men talit? de ce peuple devant moi ilss ont envahi cette gtendarmerie maintes fois pour rien vendalise les robinets il y’a quelques mois combien de fois accause de la fraude ils ont pris des douaniers en otage ? bagr
Ce qui clochait a un nom: de la corruption. Ces gendarmes sont de connivence avec les contrebandiers. M?me le CB de cette gendarmerie ? bu ? lie de la corruption dans la zone. Ce qui peut expliquer qu’il n’ait pas chercher ? tergiverser avec les journalistes. Parce qu’il sait pertinemment que la suite de discussion d?voilerait son derri?re!