ASFA Yennenga : Le testament de l’entraîneur malien Cheick Omar Koné

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Cheich Oumar Koné coach de l'ASFA Yennenga
Cheich Oumar Koné (droite) coach de l’ASFA Yennenga

 

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Après le sacre de son équipe au championnat nationale de première division, Cheick Omar Koné, l’entraîneur de l’ASFA Yennenga s’est livré à des déclarations qui ressemblaient à un au revoir ou à des adieux. Il a fait exprimer ce qui lui tenait à cœur. Mais l’entraîneur de l’ASFA Yennenga qui a remporté quatre des cinq titres de son équipe gagné successivement ne sait pas s’il va rester.

Un titre au goût amer : Cette saison a u goût amer. Mon objectif n’était pas de remporter le titre. L’équipe a été championne cinq fois successivement. Moi j’en ai remporté quatre fois.  Je n’ai pas joué les phases de poule de la ligue et cela me fait mal. Mon objectif, ce n’est plus les titres nationaux mais les compétitions continentales. La faute me revient. Je présente mes excuses au public sportif burkinabè. Ce qui ne nous a pas permis d’atteindre les phases de poules, c’est le fait que nous étions en train de préparer une équipe. En plus le championnat a débuté  en retard. Je voulais que le monde sportif burkinabè goutte à la ligue des champions.

Appel à l’unité de l’ASFA Yennenga : « je demande à la famille ASFA Yennenga de s’unir. Car, seule l’union fait la force. C’est une équipe qui est divisée on dirait un parti politique. Ils ont intérêt à s’unir pour être plus grand.

Son avenir avec l’ASFA Yennenga : « mon avenir appartient à Dieu. Je ne sais pas si je serai là ou pas. Mon avenir appartient à Dieu.

Son équipe : Ce qui fait  la différence avec les autres équipes, c’est le travail. Je n’ai pas d’équipe type. Je travaille avec un groupe. Il y a des absents malgré tout cela l’équipe tourne bien. Je prefère avoir un groupe qu’une équipe type. Avec une équipe type quand il y a un joueur qui manque, vous avez des problèmes. Mais avec un groupe, je n’ai pas de problème.

Aux journalistes : Le football du Burkina ne peut marcher sans vous les journalistes. Je dis aux journalistes d’aller vers la véracité de ce qu’on vous dit. Je ne fais référence à personne.

Aux autorités burkinabè : Ce que je demande aux autorités coutumières, politiques religieuses sportives, c’est d’aider ces équipes à atteindre les phases de poules. Il faut que les clubs suivent l’équipe nationale. Sinon le jour que le haut ne fonctionnera pas bien, en bas également cela va se faire ressentir. On ne peut pas construire un édifice en commençant par le haut. Il faut un soubassement. Lire la suite sur sports.burkina24.com

 Je demande donc d’aider l’ASFA Yennenga et l’AS SONABEL à intégrer les phases de poules de la ligue des champions. 

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