8 Mars: sur fonds d’engagement pour les femmes burkinabè de Côte d’Ivoire
Le dimanche 30 mars 2014, soit trois semaines après la commémoration officielle du 8 mars, la journée internationale de la femme, les femmes de l’Ambassade du Burkina Faso à Abidjan ont convié leurs sœurs à un sympathique repas à la résidence de l’Ambassadeur Justin Koutaba. Au menu, la musique nationale et des mets du terroir. A cette occasion, les femmes de la diaspora ont échangé sur « la problématique du financement des activités économiques des femmes », thème de la journée au plan national. Le bilan succinct de leur participation aux festivités de la commémoration nationale de la journée de la femme à Banfora au Burkina Faso, sur invitation de la Première Dame, madame Chantal Compaoré, perspectives et espoirs de leur prise en compte dans les projets et programmes nationaux pour l’autonomisation de la femme burkinabé ont constitué les points saillants des trois heures qu’a duré la rencontre.
L’organisation de cette journée, la première par les femmes de l’Ambassade a été bien appréciée par leurs soeurs et par le premier responsable de la diplomatie burkinabè en Côte d’Ivoire. La cérémonie s’est voulue dans la continuité de la convivialité qui a caractérisé la tenue du forum consacré aux femmes et de la journée du 8 mars à Banfora, événements auxquels des femmes de la communauté ont pris part sur invitation de la première Dame. Par la voix de la chef de mission et au nom des femmes invitées à Banfora, Madame Hèlene Soulama par ailleurs doyenne des femmes de l’Ambassade, a demandé à son Excellence M. Justin Koutaba de « bien traduire à Madame Chantal Compaoré, tous nos remerciements pour avoir tenu sa promesse ». Du bilan fait de cette participation, il ressort que les échanges avec le Président du Faso au cours du forum national dans la cité du Paysan noir, les femmes burkinabè de Côte d’Ivoire ont pu exprimer leurs préoccupations et doléances liées essentiellement au manque de financement de leurs activités et leur volonté de bénéficier des fonds nationaux affectés à l’entreprenariat féminin. « À cette problématique, la ministre burkinabè de la promotion de la femme nous a rassurées, que la question était à l’étude au niveau de ses structures », a souligné la chef de la mission.
VERS LA CRÉATION D’UN FONDS D’APPUI À LA DIASPORA EN CÔTE D’IVOIRE
Abondant dans le même sens, l’Ambassadeur Koutaba a d’abord salué la participation « efficace et percutante » des femmes de la diaspora aux festivités du 8 mars à Banfora. « Vous avez fait honneur à la communauté », dira-t-il avant de les informer qu’il a, en leur nom, demandé la mise en place d’un « fonds d’appui aux initiatives entrepreneuriales de la diaspora en Côte d’Ivoire, notamment au profit des femmes et des jeunes ». Cette requête, si elle reçoit un écho favorable auprès du gouvernement se constituera sur la base des recettes que vont générer la Maison du Burkina à hauteur d’un milliard de francs CFA par an et des contributions sur la carte consulaire. Ce qui permettra de « constituer un fonds de 500 à 800 millions pour démarrer le projet », selon le Pr Koutaba qui reste convaincu, que « la bonne marche de nos pays n’est possible que si la femme qui a le pouvoir de donner la vie a aussi le pouvoir économique ». Il a, à l’occasion remercié toutes ses collaboratrices pour leur dévouement à ses côtés, toutes les femmes de la communauté pour leur volonté d’entreprendre, en somme la femme pour son rôle déterminant aux côtés des hommes. Il a par ailleurs invité les femmes à continuer à développer l’esprit de soutien et de solidarité entre elles et avec toute la communauté dans ses composantes.
Une solidarité qui a permis à 50 artistes de la diaspora burkinabè de Côte d’Ivoire de renouer cette année avec la Semaine Nationale de la Culture (SNC), après 7 ans d’absence et cela grâce aux efforts conjugués des membres de la communauté.
Après avoir respecté l’esprit et les enjeux de cette journée, le caractère festif a repris ses droits à cette commémoration en différé. Dégustation des mets locaux et pas de danses se sont succédé au son de la musique burkinabè. Des moments de joie partagés avec des épouses d’Ambassadeurs d’autres pays frères accrédités en Côte d’Ivoire. C’est dans cette ambiance de gaité et de fraternité que le parrain de la commémoration, Mamadou Salgo, a promis un soutien plus conséquent dans le cadre de la célébration du 8 mars 2015.
Mariam Vanessa Touré
Attachée de presse près l’Ambassade du Burkina Faso à Abidjan
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