Conférence internationale sur les MGF et le mariage des enfants: Chantal Compaoré au front
Ce jeudi 24 avril, à Ouagadougou, s’est ouverte la Conférence internationale sur les mutilations génitales féminines (MGF) et le mariage d’enfants. Pendant trois jours, des participants de près de 30 pays réviseront les stratégies de lutte contre ces maux hérités de pratiques traditionnelles.
Malgré de nombreux efforts, les mutilations génitales féminines (MGF) affectent encore entre 130 et 140 millions de femmes et filles à travers le monde. Il en est de même pour le mariage des enfants de moins de 18 ans, contre lequel la lutte n’est pas encore assez intense. C’est à juste titre que l’occasion de cette conférence est saisie par le Comité Interafricain, présidé par Mariam Lamizana, pour relever les grands défis dans l’optique d’un changement de comportement.
« J’ai bon espoir que cela va changer car nous avons introduit les modules MGF dans les curricula scolaires », Chantal Compaoré.
Des participants et participantes d’une trentaine de pays du monde prennent part à la Conférence. On dénombre parmi eux les membres du Comité Interafricain, de No Peace Without Justice, de l’UNICEF et de nombreux partenaires. Sous le thème : « Renforcer le pont entre l’Afrique et le monde pour accélérer la tolérance zéro aux MGF et aux mariages d’enfants », ils échangeront et statueront afin de faire le point sur l’ensemble des actions qui ont déjà été menées. Et ils définiront aussi les plans actions et agendas futures.
Madame Lamizana prévoit faire d’une pierre deux coups : « Comme nous avons la chance que les partenaires sont là, on essaie de voir quel type d’accompagnement il faut faire. » Cependant l’ambassadrice de bonne volonté du Comité Interafricain, Chantal Compaoré, sait déjà ce qu’il faut : « Il faut que nous sensibilisions à outrance pour qu’on ne parle plus de mutilations génitales féminines. (…) J’ai bon espoir que cela va changer car nous avons introduit les modules MGF dans les curricula scolaires. »
La cérémonie d’ouverture a été colorée par la prestation de la jeune chanteuse Laty, qui en a ému plus d’un. A seulement 10 ans, elle est déjà en croisade contre les mutilations génitales faites aux femmes et aux filles. Elle fait passer des messages lourds de sens dans ses chansons, et attire l’admiration pour sa présence scénique remarquable.
Stella Nana
Pour Burkina24
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En tout cas tr?s belle initiative de la part de la premi?re dame du Faso.Les violences fait aux femmes est une lutte que chaque Burkinab? doit mener au sein de sa famille,au sein de son entourage.