La protection de l’enfance, une priorité pour des journalistes burkinabè

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Le Réseau des journalistes partenaires de la Fondation Terre des hommes (Tdh), a organisé ce mardi 12 août 2014, une conférence de presse, afin de restituer les résultats de l’atelier de lancement de la publication sur l’accompagnement protecteur des enfants et la méta-analyse sur les pratiques endogènes de protection des enfants en mobilité, qui s’était tenu à Dakar en juillet dernier.

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Dans son combat pour venir en aide à l’enfance, la Fondation Terre des hommes (Tdh) avec le Réseau des journalistes, ont mis en place un projet régional de protection des enfants migrants non accompagnés en Afrique de l’Ouest.

Un projet financé par l’Union Européenne, travaille sur des flux migratoires nationaux et transnationaux. Le projet a débuté en 2013 et s’étendra sur une durée de trois (3) ans pour la phase I,  selon Herman P. Zoungrana, coordinateur Projet National UE/Mobilités, tout en espérant une seconde phase.

Pour Bassana Jonas Bazié, journaliste à la Radio Pulsar, « ces méthodes sont mises en place pour limiter les risques liés à l’arrivée de l’enfant dans un environnement inconnu où il serait perdu de vue et livré à lui-même. Elles consistent aussi à atténuer les risques liés à l’exploitation par le travail dans les lieux de destination, les situations d’abus, de vols, d’agressions et de disparitions. »

Le projet abordera également les problématiques majeures de protection des enfants migrants en Afrique de l’Ouest (Trafic, traite, exploitation, enfants séparés et  non accompagnés). Dans son montage, il n’agit pas directement sur les questions de prise en charge et de réinsertion d’enfants victimes.

Mais il intègre plutôt dans les Projets Protection Terre des hommes des 5 pays (le Burkina Faso, le Togo, le Mali, le Bénin et en Guinée Conakry) dont il souhaite renforcer le modèle d’action et fait fortement le lien avec le renforcement du Système National et Régional de protection de l’enfance.

David Kerespars, chef de Délégation de Tdh Burkina Faso, a demandé aux journalistes de jouer leur partition dans ce projet en tant que la voix de la protection de l’enfance.

Une exhortation qui semble avoir eu de l’écho au niveau des journalistes. « Si on ne peut pas empêcher ce fléau (les mobilités), il faut l’encadrer»,  a déclaré Alassane Kéré, journaliste à Sidwaya, membre du réseau.

Aboubakar KAMAGATE (Stagiaire)
Burkina24
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