Ecole Sainte Edwige : 569 nouveaux soldats de la santé prêts au combat
L’école privée de santé « Sainte Edwige » (EPSSE) a organisé ce jeudi 23 octobre 2014, à Ouagadougou, une cérémonie officielle de prestation de serment de 569 nouveaux diplômés de la 7e promotion d’agents de santé.
Répartis en cinq filières distinctes à l’EPSSE, 63 sages-femmes et maïeuticiens d’Etat, 91 infirmiers diplômés d’Etat, 44 accoucheuses brevetées, 199 infirmiers brevetés et 168 agents itinérants de santé ont reçu leurs diplômes de fin de formation.
C’est la 7e promotion de cette école de santé, d’ailleurs la première école privée de santé du Burkina, composée de 569 nouveaux diplômés.
Trois ans de formation pour certains et deux ans pour d’autres, c’est-à-dire la promotion 2011-2014 et celle 2012-2014, les nouveaux agents de santé de l’EPSSE ont été formés à la manière la plus « rigoureuse et professionnelle », comme l’a attesté la fondatrice de l’école, Ilboudo/Diallo R. Edwige.
Au niveau de toutes les filières citées plus haut, les 569 élèves agents de santé ont pris part à l’examen national avec un taux de réussite de 100%, sauf 98,56% pour les infirmiers brevetés (199 admis sur 204).
« Lutte contre les mutilations génitales féminines » est le nom de baptême de cette nouvelle promotion qui vient certainement en renfort au système sanitaire burkinabè et le Professeur agrégé en gynécologie Bibiane Koné en est la marraine.
Pour elle, première femme gynécologue du Burkina, « malgré l’implication des plus hautes personnalités du Burkina, particulièrement la première Dame, Chantale Compaoré, la résistance face aux mutilations génitales reste forte ».
Et de témoigner que « les agents de santé sortants ont reçu une formation de qualité, la population attend donc d’eux, des services de qualité », avant de les féliciter d’avoir compris que les mutilations génitales féminines constituent un réel défi.
Cela, « grâce à une femme au grand cœur »…
La cérémonie a vu la présence de plusieurs personnalités dont l’ancien maire de la Commune de Ouagadougou, Simon Compaoré et le ministre de la santé représenté par son conseiller technique, Sambo Paul Nikiéma.
Le délégué de la promotion, Jean-Louis Ouattara, n’a pas manqué de reconnaître que « grâce à une personne, avec une équipe autour d’une femme au grand cœur et à forte personnalité (parlant de la fondatrice de l’école), nous sommes devenus agents de santé prêts à servir la population et promouvoir la santé ».
Il a ajouté, en citant un écrivain français, Jacques Lebreton qui a résumé leur vocation en ces termes : « Etre utile, aimer et servir ».
La fondatrice de l’école privée de santé « Sainte Edwige » Ilboudo/Diallo R. Edwige, ovationnée par la foule y compris les « lauréats », après avoir salué les efforts de tous, dont leur partenariat avec la Société générale du Burkina Faso (SGBF), a indiqué que les nouveaux agents sont prêts à servir avec dévouement la population dans les règles de l’éthique et de la déontologie de leur profession.
Ces nouveaux diplômés ont d’ailleurs juré d’utiliser leurs connaissances pour soulager la souffrance humaine sans considération de l’appartenance raciale, nationale, ni des convictions politiques et religieuses de tous ceux qui leur seront confiés.
Avant la signature du livre d’or par le représentant du ministre de la santé et la marraine de la promotion, les corps enseignants, acteurs de la santé et élèves se sont échangés des présents en guise de reconnaissance et de souvenir.
Noufou KINDO Burkina24Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
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