Rapatriement volontaire des réfugiés malien : Un accord tripartite a été signé
La signature de l’accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali, le 18 juin 2013 au Burkina, a porté de nombreux fruits dont l’appel du gouvernement malien à ses ressortissants de regagner la patrie pour s’engager dans la reconstruction du pays. Suite à une réunion entre les gouvernements burkinabè et malien, et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) les 8 et 9 janvier 2015, ils ont signé un accord tripartite sur le rapatriement des réfugiés maliens au Burkina Faso. C’était ce 9 janvier 2015 à Ouagadougou.
Au sortir de la rencontre, les trois délégations conduites par Hamadou Konaté, ministre malien de la solidarité, de l’action humanitaire et de la reconstruction du Nord, Moussa B.Nebié, ministre burkinabè délégué à la coopération régionale, chargé de la coopération régionale, et Ousseni Compaoré, représentant de l’UNHCR, ont convenu du respect du caractère volontaire du rapatriement dans la sécurité et la dignité, et la mise en place dans un délai d’un mois, de la commission tripartite et du groupe de travail technique.
Le gouvernement burkinabè s’est engagé à garantir l’asile et la protection internationale pour tous ceux qui n’auraient pas opté pour le retour, ainsi qu’aux nouveaux réfugiés maliens.
S’engageant à poursuivre les efforts de sécurisation et d’amélioration des conditions de vie dans les zones de retour au Nord du Mali, le gouvernement malien, par la voie de son ministre, a reconnu que cet accord est le fruit d’échanges francs et constructifs afin que les intérêts des réfugiés soient sauvegardés.
«Je ne saurai manquer d’insister sur le cas particulier du pays frère, le Burkina Faso, dont je salue ici la bravoure des vaillants soldats tombés sur le champ d’honneur en défendant l’intégrité du territoire malien», a-t-il affirmé. Aux familles des illustres disparus, il a présenté les condoléances de son peuple.
De son côté, UNHCR va superviser et coordonner l’opération de rapatriement volontaire ainsi que la réinsertion effective dans les zones de retour.
Cependant, l’accord tripartite ne doit pas être interprété comme une cessation du statut de réfugiés, un déclencheur du rapatriement volontaire organisé, ou être utilisé comme un moyen pour forcer les réfugiés à rentrer au Mali.
En attendant que le ministre burkinabè délégué à la coopération régionale, chargé de la coopération régionale effectue une visite de travail au Mali, la commission tripartite Mali-Burkina Faso-UNHCR se réunira pour la première fois, le 9 février prochain à Bamako au Mali.
Mouniratou LOUGUE
Burkina24
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