Obésité : Un implant pour agir sur les nerfs contrôlant l’appétit
L’autorité américaine des médicaments, la Food and Drug Administration, vient d’autoriser la commercialisation d’un implant d’un nouveau genre pour traiter l’obésité.
Selon le site sciencesetavenir.net, l’autorité américaine des médicaments, la Food and Drug Administration (FDA), a donné sa caution à la commercialisation d’un implant pour traiter l’obésité, qui agit sur des nerfs contrôlant l’appétit.
Cet implant, le « Maestro Rechargeable System », fabriqué par la firme américaine EnteroMedics, vise des patients d’au moins 18 ans n’ayant pas pu perdre de poids avec des régimes et dont l’indice de masse corporelle (ICM = le poids divisé par le carré de la taille) va de 35 à 45, avec au moins une pathologie liée à leur excès de poids, comme par exemple le diabète.
Des pulsions électriques envoyées au nerf pneumogastrique
Cet implant se compose d’une pile rechargeable et d’électrodes implantées dans l’abdomen. Il envoie des pulsions électriques au nerf pneumogastrique, qui joue un rôle dans le contrôle de la satiété en signalant au cerveau si l’estomac est vide ou plein.
Bien que l’on sache que la stimulation électrique bloque l’activité de ce nerf entre le cerveau et l’estomac, les mécanismes spécifiques de la perte de poids résultant de cet implant restent inconnus, précise la FDA dans son communiqué.
Pour l’instant, peu de chance donc que cet implant vienne remplacer massivement la chirurgie bariatrique. Un système de contrôle externe au corps permet au porteur de l’implant de recharger la batterie et aux médecins de le régler pour qu’il produise des effets thérapeutiques optimum avec des effets secondaires minimum.
Plus d’un tiers des adultes aux Etats-Unis sont obèses, selon les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC). L’obésité accroît le risque de diabète, de maladies cardio-vasculaires et de certains cancers.
« L’obésité et les pathologies qui y sont liées constituent un problème majeur de santé publique », souligne le Dr William Maisel, un haut responsable de la FDA. « De tels appareils peuvent aider les médecins et les malades à élaborer des traitements étendus contre l’obésité », ajoute-t-il.
Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU
Burkina24
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