Le Sénégal rouvre ses frontières avec la Guinée

Cinq (5) mois après la fermeture des frontières avec son voisin guinéen,  le Sénégal rouvre ses frontières terrestres avec ce pays lourdement secoué par l’épidémie causée par le virus Ebola. Cette décision intervient après l’annonce faite par l’OMS faisant état d’un net recul du taux de propagation de cette maladie.

Selon l’agence Anadolu, le Sénégal a rouvert, lundi, ses frontières terrestres avec la République de Guinée. Ses frontières étaient restées fermées depuis 5 mois du fait de la crainte des autorités Sénégalaises de l’épidémie Ebola. L’annonce a été faite par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique sénégalais, Abdoulaye Daouda Diallo dans un communiqué.

« Cette décision d’ouverture fait suite aux rencontres entre autorités sénégalaises et guinéennes. Lors de ces réunions, les efforts importants fournis par la République sœur de Guinée face à la l’épidémie Ebola ont été constatés », indique Abdoulaye Daouda Diallo.

Toujours selon le ministre de l’Intérieur sénégalais, cette réouverture tient également compte des préoccupations sécuritaires justifiant un dispositif qui sera mis en place au niveau des ponts de passage de la frontière pour combattre les risques de propagation de la maladie.

La fermeture de ses frontières terrestres, aériennes et maritimes d’avec la Guinée date du 21 août 2014 afin d’éviter la propagation du virus Ebola sur le territoire sénégalais. En novembre dernier, il rouvre ses frontières aériennes et maritimes avec ce pays et c’est maintenant le tour des frontières terrestres.

L’Organisation Mondiale de la Santé s’est récemment réjouit de la baisse de l’expansion d’Ebola qui a fait près de 1900 décès en un an en Guinée. Dans ce pays, le nombre de cas hospitalisés dans les différents centres de traitement était de 18, à la date du 22 janvier, dont 9 confirmés, selon la Coordination nationale de lutte contre Ebola. Le Sénégal a enregistré, quant à lui, un seul cas d’un jeune Guinéen guéri après son hospitalisation à Dakar, en septembre dernier.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24