1er-Mai au Burkina : Les travailleurs marchent contre la vie chère
Ce 1er mai 2015, fête du travail a été commémorée de la même manière par les centrales syndicales que l’an dernier. Remise de la plate-forme revendicative au ministre de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, suivi d’une marche meeting, ont figuré au menu de la journée internationale du travail au Burkina Faso.
Remise de la plate-forme revendicative. C’est dans un contexte particulier (Situation post insurrection) que le 1er mai 2015 a été commémoré par l’Unité d’action syndicale, regroupement d’environ 30 syndicats de travailleurs.
C’est Yamba Gorges Koanda, président du mois et secrétaire général de l’Union syndicale des travailleurs du Burkina (USTB), accompagné de ses paires, qui a remis la plate-forme revendicative minimale au ministre de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, Augustin Loada, lui aussi accompagné par sept de ses collègues.
A la suite de ce geste, le ministre de la fonction publique, Augustin Loada, affirme « nous avons effectivement reçu la plate-forme revendicative. Elle s’ajoute à d’autres plates-formes que nous avons trouvées, celles de 2014, 2013, auxquelles s’ajoutent d’autres plates-formes spécifiques.
Le gouvernement est très attentif aux revendications des travailleurs. Nous allons travailler à répondre favorablement aux préoccupations en tenant compte bien entendu de nos moyens qui sont à notre disposition. Nous allons faire le maximum de ce que nous pouvons en fonction de ce contexte économique ».
Marche meeting. Plus d’une heure de marche sur une distance d’environ 5 Km a suivi cette remise. Le cortège des marcheurs s’est ébranlée de la place de la révolution au rond-point des Nations unies, puis de l’Avenue Kwamé Nkrumah jusqu’à la cathédrale, et retour à la place de la révolution pour un meeting. Lequel s’est ponctué de deux discours. Celui du Vice-président de la CGTB, Chrysogone Zougmoré et du président du mois de l’Unité d’action syndicale, Yamba Georges Koanda.
Se tablant sur la vie chère, Chrysogone Zougmoré, a soutenu que « la situation est aujourd’hui encore aggravée par des coupures intempestives d’eau et d’électricité, qui plongent les populations dans le désarroi et poussent bien d’acteurs des secteurs formels et informels au bord de la faillite ».
Les centrales syndicales ont appelé le gouvernement à trouver des solutions aux revendications des travailleurs, dont notamment la lutte contre la vie chère et la réduction du prix des hydrocarbures.
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Burkina 24
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