Elections apaisées en octobre 2015 : Le FRC a débuté sa croisade
Le Front de renforcement citoyen est à pied œuvre pour une élection apaisée et démocratique en octobre prochain. Il a entrepris, à cet effet, une série de rencontres, ce jeudi 20 août 2015, respectivement auprès des responsables de la Fédération des Eglises et missions évangéliques (FEME) et du Cardinal Philippe Ouédraogo.
La journée de jeudi 20 août n’a pas été de tout repos pour les responsables du Front de renforcement citoyen (FRC).
Dans la matinée, ils sont allés à la rencontre du Pasteur Samuel Yaméogo, responsable de la Fédération des Eglises et missions évangéliques (FEME).
Prôner la paix et le reflexe du bon citoyen
Au cours de l’audience à laquelle ont pu assister les journalistes, Jean noël Somé, membre du comité de pilotage, est revenu en ces termes sur l’objet de leur initiative. « Nous sommes venus livrer aux leadeurs d’opinion, un message de paix pour qu’à leur tour, ils puissent le transmettre à leurs communautés, et ce, avant, pendant et après les échéances électorales à venir », a-t-il dit. Et d’ajouter, « nous souhaitons que cette paix soit dans le cœur de tous les Burkinabè pour que notre pays puisse passer le cap du 11 octobre dans la concorde et la cohésion sociale ».
Dans ce message également, a souligné le chargé de communication du FRC, le Docteur Alfred Ouédraogo, il est question de rappeler aux populations qu’elles doivent opérer, pendant les élections, le bon choix des dirigeants en tenant compte uniquement de « l’intérêt général ».
Pour sa part, le pasteur Samuel Yaméogo, a dit prendre bonne note du message livré par ses hôtes. Il a aussi rappelé que ledit message va de pair avec les objectifs des Eglises évangéliques qui ont initié une série de prières afin que le scrutin d’octobre se déroule « sans incident et sans accident ».
Dans la même dynamique, les responsables du FRC, se sont rendus dans l’après-midi, à l’archevêché pour demander au Cardinal Philippe Ouédraogo, d’être le porte-voix de leur double message de paix et de bon citoyen auprès de ses fidèles.
Un souhait auquel s’est entièrement engagé le cardinal à exaucer qui précise d’ailleurs que l’église catholique a composé une prière spéciale, dite à la fin de chaque messe, pour la paix au Burkina Faso.
« Si on sombre dans la violence, personne n’y échappera »
Pour le Cardinal Philippe Ouédraogo, il est dans l’intérêt de tous que la transition se solde par un succès car si « on sombre dans la violence, personne n’y échappera ». C’est pourquoi, dit-il, chacun doit y mettre du sien et travailler pour l’amour du peuple. Et de préciser que l’autorité, du point de vue de l’église catholique, n’est qu’un service. « S’il n y a pas de troupeau, il n’y a pas de berger. S’il n’y a pas le peuple burkinabè, on n’a que faire des députés et du président », a-t-il noté.
Pour les responsables du FRC, c’est un satisfecit général qui se dégage des deux rencontres. « On se réjouit que le message que nous avons livré aux leadeurs d’opinion ait été bien reçu» a laissé entendre, Alfred Ouédraogo qui, du reste, est convaincu qu’à travers ces derniers il y a « de forte chance que les populations entendent le message et qu’enfin, un vrai changement s’opère dans leur comportement en matière d’élection ».
Dans les jours prochains, le FRC envisage poursuivre ses rencontres, cette fois-ci auprès des autorités coutumières.
Mamady Zango (Stagiaire)
Burkina24
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