Le Général Gilbert Diendéré a été remis aux autorités de la transition
Le Général Gilbert Diendéré, auteur du coup d’Etat du 17 septembre 2015 à la tête de l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP), a été remis aux autorités ce 1er octobre 2015 à 14h30.
[Article mis à jour à 19h]
Le Général Diendéré se trouvait dans une enclave diplomatique depuis l’assaut mené le 29 septembre 2015 contre le camp Naaba Koom II. Il avait alors affirmé qu’il se rendrait à la justice lorsque sa sécurité sera garantie.
A noter en plus que les autorités ont annoncé l’enclenchement des procédures judiciaires dans le cadre du coup d’Etat du 17 septembre 2015. « Les autorités compétentes procèdent à l’interpellation de personnes suspectes ou impliquées dans la tentative de déstabilisation des institutions de la Transition », indique un communiqué du gouvernement.
« Les procédures judiciaires ont déjà été enclenchées. Dans ce cadre, des enquêtes, des auditions, et des perquisitions sont en cours. Par ailleurs, la commission d’enquête mise en place par le Gouvernement est à pied d’œuvre », ajoute le gouvernement.
Dans le cadre d’une information judiciaire, la justice a ordonné le gel des avoirs de 14 personnalités et 4 partis politiques. Le Général Djibrill Bassolé, ancien ministre des affaires étrangères de Blaise Compaoré, a été arrêté.
Le communiqué du gouvernement
Le chef des putschistes, le Général Gilbert Diendéré, qui avait trouvé refuge dans une représentation diplomatique, a été remis aux autorités burkinabè, ce jeudi 1er octobre 2015, à l’issue des démarches diplomatiques entreprises à cet effet.
Le Général Diendéré et ses complices répondront de l’ensemble des infractions qui leur sont reprochées dans cette tentative de remettre en cause la bonne marche du peuple burkinabé vers plus de démocratie et de liberté.
Le Gouvernement traduit sa reconnaissance à la mission diplomatique et aux hommes de bonne volonté qui, ayant entendu la soif de justice du peuple burkinabé ont contribué au dénouement de cette affaire.
Il veut à nouveau rassurer les populations et la communauté internationale, que le Burkina Faso est un Etat de droit et, conformément au Pacte national pour le renouveau de la justice, toutes les personnes interpelées et inculpées, dans le cadre de cette enquête, bénéficieront d’un procès équitable.
Le Gouvernement appelle donc le peuple burkinabè et ses amis à faire confiance en notre Justice.
Le Service d’information du Gouvernement
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