Coup de colère d’un citoyen français vis-à-vis de son ambassade à Ouagadougou

Dans ce message, un citoyen français exprime son écœurement vis-à-vis de  la représentation diplomatique de son pays au Burkina Faso. Pour ce Français, les traitements subits par les demandeurs de visas français sont tout simplement dégradants.

Monsieur l’Ambassadeur,

Je sollicite de votre haute bienveillance, connaître le véritable motif de refus d’un visa à un ami Pasteur. Attestation d’Accueil n° F11251478 établie en la Mairie de St Marcel les Valence (26320) pour M. P.S.Y., domicilié quartier de Boulmiougou, sect.12 à OUAGADOUGOU. Cette Attestation remplie en corrélation avec mon épouse : L.M.K.

Je déplore les méthodes utilisées pour refuser son visa. Exemples :  manque d’un document une fois. Ok ! Après problème d’argent de poche il fallait le double, s’ensuit un nouveau rendez-vous avec plus du double. Revenez ce sera bon. Puis changement. Encore un problème de document manquant. Soit ! Alors que dès le premier rendez-vous, cela aurait du être stipulé. Que va-t-on encore dire ?

Au prochain rendez-vous ? Est-ce qu’il y en aura un autre ? Non par de telles décisions,  vos appauvrissez vos propres concitoyens de part les efforts et leurs contributions (timbre taxe, Assurances, frais divers, envoi des documents, dépenses liées à l’accueil etc.).

De plus, vous agissez de même pour les citoyens burkinabè. Je tiens à vous dire que le déplacement de Monsieur Y. était aussi lié à un projet humanitaire dont il est cofondateur. Cela n’est pas le premier leurre que nous subissons, en effet déjà les mêmes méthodes ont été employées pour ma nièce alors que nous avions besoin de soutien après une grossesse gémellaire de mon épouse.

Mais encore dans les mauvais souvenirs, les mêmes problèmes se sont posés pour mon épouse, dans votre ambassade, l’interlocutrice lui disant qu’elle allait se prostituer, et refus…

Trop c’est trop  ! (…) A l’heure qu’il est,  je ne sais pas si votre décision est irréversible. Je ne peux qu’interpeller la Nouvelle Présidence du Burkina Faso, pour la considération que l’Ambassade de France a pour ses citoyens et les méthodes et exigences non inscrites dans les demandes de Visa. De même, j’en aviserai les médias de ce pays que j’ai à cœur et pour cause…

Dans l’attente d’une réaction, je vous prie de croire, Monsieur l’Ambassadeur, en l’assurance de ma respectueuse considération.

G.F.