Safiatou Congo, la plus jeune députée au CNT, partage son expérience

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« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années », disait le dramaturge français Pierre Corneille. Safiatou Congo, députée à l’âge de 22 ans, nous relate son vécu au Conseil national de la Transition (CNT) et l’expérience acquise. C’était lors d’un entretien qu’elle a accordé à Burkina24, le vendredi 15 avril 2016.

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Safiatou Congo, âgée de 22 ans a été choisie pour siéger au Conseil national de la Transition (CNT). Ainsi, elle a été la plus jeune durant le mandat des députés du parlement de la Transition au Burkina Faso. Comment s’est-elle retrouvée au CNT ? C’est au compte du Mouvement patriotique du Burkina (MPB) qu’elle a été choisie pour siéger au CNT, informe-t-elle.

« Au départ, tout le monde se posait la question à savoir comment une petite fille de 22 ans pouvait aller à l’Assemblée. Je dis bien tout le monde parce que même les journalistes se posaient la question. Mais avec le temps, ils ont compris que j’ai un peu de potentiel et que je peux contribuer à la bonne marche du parlement », nous a confié Safiatou Congo. « Ça n’a pas été facile au début », poursuit-elle.

Un bon souvenir. En parlant de contributions, qu’a-t-elle fait concrètement au CNT ? A cette question, Safiatou Congo dit avoir participé à des missions et rédigé des questions orales qu’elle a adressées, entre autres, au ministre de la Fonction publique  de la Transition sur « les questions relatives au chômage des jeunes et les conditions de vie à l’université de Ouagadougou », questions qu’elle trouve cruciales.

Nonobstant, elle dit garder un bon souvenir de son passage dans l’appareil législatif du Burkina, notamment la clôture de la session unique du CNT qui a eu lieu le lundi 28 décembre 2015. « Je me suis rendue compte qu’on avait fait un travail très important et qu’on a abouti à la tenue d’élections apaisées et transparentes », relate Safiatou Congo.

Du vote de la nouvelle mouture du Code électoral (que d’aucuns ont qualifié de loi d’exclusion), elle avoue que ces moments n’ont pas été « faciles ». « Certains voulaient l’inclusion et d’autres, l’exclusion. Mais pour ma part, dit-elle, je me disais qu’on pouvait laisser tout le monde aller aux élections. Maintenant, à chacun de battre sa campagne ».  

« Pillage » de la Transition. L’évènement qui aurait marqué négativement Safiatou Congo a été le Coup d’Etat des 16 et 17 septembre perpétré par l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) : « Je ne pouvais pas imaginer que des personnes, dites Burkinabè, pouvaient faire cet acte ». Elle affirme alors avoir contribué comme tout Burkinabè à ce que ce coup d’Etat échoue.

Sur le sujet du « pillage » qui aurait été orchestré par des acteurs de la Transition, l’ancienne députée du CNT trouve que « c’est à la justice de faire son travail », tout en se gardant de faire des commentaires. A propos de ses ambitions politiques, Safiatou Congo est restée évasive en se contentant de nous affirmer qu’elle veut se consacrer à ses études.

Après cet épisode de la Transition, Safiatou Congo est retournée à l’Ecole nationale de magistrature (ENAM) où elle s’initie en Gestion des ressources humaines.

Mariam Ouédraogo (Stagiaire)

Burkina 24

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