Burkina : Des associations s’engagent pour des municipales apaisées à Saaba
Le dépôt de dossiers de candidatures a été émaillé de remous et de tensions. Anticipant l’issue des élections municipales du 22 mai prochain, qu’elles veulent transparentes, apaisées et pacifiques dans la commune rurale de Saaba, l’Association burkinabè pour la renaissance et la redynamisation de la Jeunesse (A.B.R.Re.Je) et l’association communale pour la promotion de la jeunesse de Saaba s’unissent pour mener une campagne de sensibilisation de tous les acteurs du processus électoral. Elles ont réuni les populations autour d’une conférence publique à la préfecture ce samedi 23 avril 2016 pour la circonstance.
« La commune s’était déjà illustrée un peu négativement en 2012 par des troubles lors des élections municipales. Cette année aussi en période pré – élections on voit déjà des troubles sur des questions de liste », a déclaré Zakaria Kinda, président de l’association communale pour la promotion de la jeunesse de Saaba.
Ce que confirme Joël Kima, président de l’Association burkinabè pour la renaissance et la redynamisation de la Jeunesse (A.B.R.Re.Je). « Avec les événements passés, dit-il, juste pour le choix des candidats aux municipales, il y avait eu certains différends qui pouvaient quand même tourner mal ».
A ces événements s’ajoutent les incidents qui ont émaillé le dépôt des dossiers de candidatures dans la nuit du 13 mars 2016, date limite de dépôts. Ils disent avoir remarqué juste avant la chute du régime Compaoré, que la jeunesse, surtout la frange femme, était restée en marge de la chose publique. Pour les deux dirigeants d’association de jeunesse, il y a urgence à agir pour éviter d’autres incidents du même type.
« Il est urgent de tenir cette activité en vue d’interpeller tous les acteurs sur leurs responsabilités pour la bonne marche de ces élections », a déclaré Zakaria Kinda. C’est au regard de cette urgence que les deux associations ont décidé d’unir leurs voix. Joël Kima a émis le vœu que la conférence sur la violence post-électorale puisse contribuer à une ouverture d’esprit.
Ce ne sont pas les exemples qui manquent au président de l’A.B.R.Re.Je. Pour illustration, il a notamment cité la Côte d’Ivoire, l’Egypte, le Burundi et le Kenya. « Nous avons en ces temps que traverse notre pays, des leaders qui croient à la paix, luttent jour après jour pour la tolérance, la compréhension et l’ouverture », a-t-il conclu.
Oui Koueta
Burkina24
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