Violence en période électorale : « Il est urgent qu’on intervienne tout de suite » (Joël Kima)
L’Association burkinabè pour la renaissance et la redynamisation de la Jeunesse (A.B.R.Re.Je) continue sa mission de sensibilisation sur la nécessité d’une communication non violente en période électorale. L’association a axé sa campagne sur les leaders religieux et coutumiers pour que de tels incidents ne se reproduisent plus ni à Saaba, ni ailleurs dans le pays.
Les évènements de la journée du 12 mai dernier ont été le déclic de la conférence publique organisée par l’Association burkinabè pour la renaissance et la redynamisation de la Jeunesse (A.B.R.Re.Je) ce 14 mai 2016.
« Le 12 mai à Béguédo, il y a eu une tension entre le NTD et le MPP, qui ont saccagé le siège de la CECI. Le 12 passé à Ouagadougou simultanément, il y a eu une attaque entre la NAFA et puis le MPP. Voilà des comportements qui ne sont pas citoyennes en période électorale », déplore Joël Kima, président de l’A.B.R.Re.Je.
De la maturité du peuple burkinabè
Au regard de tout cela, l’association a décidé d’impliquer les leaders coutumiers et religieux pour communiquer avec eux sur des élections apaisées. Selon Joël Kima, les derniers développements les ont poussé à intensifier nos conférences à l’endroit des populations afin que tout se passe dans la quiétude.
« Après l’insurrection, on pense que le peuple du Burkina Faso a une maturité politique. Mais quand ces comportements s’entrechoquent entre partis politiques, il est urgent qu’on intervienne tout de suite pour cette communication », a-t-il déclaré.
Un avis que partage Pascal Pafadnam, consultant en marketing politique et social, et un des conférenciers du jour. « Actuellement, nous constatons des conflits de gauche à droite qui sont dues au comportement des uns et des autres et au dénigrement des personnes et des candidats », note Pascal Pafadnam. « Des comportements à éviter et à bannir », ajoute-t-il.
Le consultant en marketing politique et social recommande d’« essayer de se resserrer les liens dans le cas du vivre ensemble après les élections » car dit-il, « les élections ne sont pas là pour nous diviser, mais pour nous aider à nous développer » et qu’il est important que « que la communauté soit resserrée après les élections et que tout le monde se sente très bien ».
Oui Koueta
Burkina24
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