Autonomisation des femmes au Sahel : Une réunion de haut niveau à Ouaga

publicite

Le projet régional « Autonomisation des femmes et de dividende démographique au Sahel » (SWEDD) tient les 18 et 19 juillet 2016 à Ouagadougou, un atelier de haut niveau en présence des ministres de tutelle des 6 pays concernés à savoir le Burkina, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Le Comité régional chargé du pilotage du projet s’est réuni ce 18 juillet dans la capitale burkinabè pour procéder à la validation des propositions des différents plans pays soumis.

La suite après cette publicité

Le projet vise, en particulier, à faire en sorte que les 6 pays du Sahel, membres du SWEED, atteignent le dividende démographique afin de permettre à la population productive d’être plus nombreuse que la population non productive.

Il s’agit, selon la Ministre de la population du Niger, Présidente du Comité régional de pilotage, Dr Kaffa Rakiatou Christelle Jackou, de travailler à améliorer le niveau d’autonomisation des femmes et des adolescentes et leur permettre d’accéder plus facilement aux services de Santé sexuelle et reproductive (SSR), infantile et maternelle de qualité. Il s’agit également d’accroître la génération et le partage des connaissances, les capacités et la coordination régionale.

L’atelier de validation des propositions de projets soumis par les différents pays s’est ouvert ce 18 juillet 2016 à Ouagadougou. Environ 60 participants venant des 6 pays SWEDD et leurs partenaires vont procéder à l’évaluation critique des projets sur la chaîne d’approvisionnement avec des données probantes, adaptées au contexte local. Ils procéderont à la validation desdits projets ce 19 juillet.

De gauche à droite, le ministre burkinabè de la santé, la ministre de la population du Niger et le directeur régional du Bureau UNFPA Afrique de l'Ouest et Centrale.
De gauche à droite, le ministre burkinabè de la santé, la ministre de la population du Niger et le directeur régional du Bureau UNFPA Afrique de l’Ouest et Centrale.

« Nous avons 2 comités techniques et en marge de cela, il y a eu beaucoup d’activités dont une mission de haut niveau au Bengladesh pour voir un peu comment eux ils travaillent et aussi la réunion de Dakar. Cette 2e composante du projet est relative aux services et médicaments en matière de SSR », a indiqué la Présidente du Comité régional de pilotage.

Elle a tenu à souligner la participation de plusieurs anciens Chefs d’Etat et leaders religieux. Si adopté, chaque pays devrait développer son projet sur le terrain. « C’est vraiment des projets concrets qui seront menés pour atteindre les populations », dit-elle.

La planification familiale, bientôt gratuite au Burkina ?

Pour Mabingué Ngom, Directeur Régional du Bureau UNFPA Afrique de l’Ouest et Centrale, l’UNFPA est l’organisation leader sur les questions de population et de développement au centre desquels se trouvent les questions de SSR et de planification familiale (PF).

« Nous souhaitons que ce projet puisse être étendu, renforcé et répliqué dans les autres régions du continent africain où nous avons des besoins similaires. Nous pensons que c’est une excellence initiative, un excellent partenariat pour les 6 pays du Sahel et pour l’ensemble des pays africains », a-t-il souhaité.

Dans le cadre de l’amélioration du système d’approvisionnement, le Burkina, particulièrement, a soumis un projet d’un montant de 3 millions de dollars. « Nous espérons que ce projet sera accepté par le Comité, au bonheur de nos populations dans le cadre de l’approvisionnement des intrants pour la santé maternelle et infantile et aussi les aspects de nutrition », a affirmé le Ministre burkinabè de la santé, Dr Smaïla Ouédraogo.

Pour ne pas que l’accouchement soit une prime à la natalité, « nous sommes en train d’envisager, avec l’accompagnement de l’UNFPA et le projet SWEED, comment est-ce que nous pourrons rendre gratuite la planification familiale pour les femmes qui accoucheront », a-t-il ajouté.

Pour rappel, le projet SWEDD (2015-2016), financé principalement par la Banque Mondiale est mis en œuvre avec l’assistance technique de l’UNFPA et l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS). Il a un coût global de 205 millions de Dollars dont 34,8 millions pour le Burkina.

Lire aussi : Santé de la reproduction au Boulgou : L’UNFPA à la rencontre des pairs éducateurs de Bagré

Noufou KINDO

Burkina 24

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Noufou KINDO

@noufou_kindo s'intéresse aux questions liées au développement inclusif et durable. Il parle Population et Développement.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×