7ème escadron de soutien à la paix au Darfour : Prêt pour aller servir
Le 7ème escadron de soutien à la paix au Darfour quittera Ouagadougou le 19 janvier 2017 pour assurer la relève du contingent burkinabè en fin de mission. A 72 heures de son départ, il a reçu les encouragements et des conseils de la hiérarchie militaire, représentée par le colonel-major Théodore Naba Palé, chef d’état-major général adjoint des armées.
Ils sont au total 140 gendarmes qui constituent le 7ème escadron de soutien à la paix, à être présentés au chef d’état-major général adjoint des armées. C’est une unité de police formée pour les missions de maintien de la paix. C’est le chef d’escadron William Combary, qui va commander ce bataillon. A l’instar de sa troupe, il est prêt pour la mission. « Nous serons chargés d’assurer la sécurité des Nations unies, notamment des personnels et des autres acteurs du système des Nations unies », a-t-il relevé.
Le colonel-major Théodore Naba Palé dit ne pas avoir de doute sur les compétences de cette unité d’élite dans la mesure où elle a été internée à Loumbila pendant trois mois pour des formations y afférentes. Laquelle a été assurée par des formateurs nationaux, appuyée par des experts américains. Celui-ci n’a pas manqué de prodiguer des conseils à l’endroit de ces officiers et sous-officiers qu’il qualifie de dignes représentants et ambassadeurs de la paix au Soudan.
De ce fait, le colonel-major Palé les invite à respecter les mœurs du pays hôte, à tenir compte des cultures des autres frères d’armes qu’ils côtoieront tous les jours. A cela s’ajoute la maîtrise les règles de comportement édictées par le commandant d’escadron.
C’est un secret de polichinelle que d’affirmer que le Burkina Faso est confronté à des attaques terroristes. A la question de savoir s’il y a une nécessité d’envoyer 140 militaires en mission onusienne alors que le pays ploie dans une insécurité sans précédent, le chef d’état-major général adjoint des armées répond en ces termes : « c’est un décret de 2009 qui met ce contingent en place. La situation n’était pas la même que maintenant ». Le Burkina Faso ayant pris des engagements internationaux qu’il doit respecter, le colonel-major Palé laisse entendre que « nous faisons des efforts pour trouver du personnel qui va assurer la mission de sécurité intérieure », a-t-il ajouté.
La cérémonie a été ponctuée par une prière dirigée par le pasteur Ousséni Ouédraogo de l’aumônerie militaire. A travers ses prêches, il a imploré la bénédiction de Dieu afin que le bataillon revienne sain et sauf.
En rappel, c’est le décret n°2009-567/PRES/PM/DEF qui matérialise la participation du Burkina Faso à la mission hybride Nation Unies-Union Africaine au Darfour. Cette décision a faire l’objet d’une loi votée à l’Assemblée nationale autorisant l’envoi d’une unité au Darfour, conformément aux dispositions des Nations unies, de l’Union africaine ainsi que celles édictées par la constitution burkinabè.
Eric OUEDRAOGO (Stagiaire)
Burkina 24
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