Lutte contre l’insécurité : Quel rôle pour les citoyens ?
Des acteurs issus de la société civile, des forces de défense et de sécurité et des politiques se sont retrouvés à Ouagadougou le jeudi 26 janvier 2017 pour réfléchir sur la participation citoyenne à la politique de sécurité. Ce cadre de réflexion a été initié par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD).
En réunissant les acteurs du monde de la sécurité, la société civile et les politiques le jeudi 26 janvier 2017 sous la forme d’une conférence publique sur le thème : « la participation citoyenne à la politique de sécurité : enjeux et défis », le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) voulait mettre en évidence les moyens de « rapprochement » entre les forces de défense et de sécurité et les citoyens, soutient le directeur exécutif du CGD, le Dr Thomas Ouédraogo.
De plus en plus, la participation citoyenne à la sécurisation des biens et des personnes est souhaitée tant du côté des politiques que des forces de sécurité. Ces derniers comptent le plus souvent sur la collaboration populations et forces de sécurité en termes de dénonciation pour une efficience dans le domaine.
Dans le cadre de cette collaboration, un décret avait été pris le 5 octobre 2016 en Conseil des ministres pour intégrer des groupes d’auto-défense dans le dispositif de la police de proximité au Burkina. De l’avis du Commissaire divisionnaire Roger Ouédraogo, un des animateurs de la conférence, « c’est un domaine en construction et, dit-il, nous avons déjà beaucoup d’acquis ».
Le Canada, partenaire du CGD a été représenté lors de cette rencontre par son ambassadeur au Burkina, Vincent Le Pape. L’ambassadeur indique que le travail de collaboration entre populations et forces de défense et de sécurité « est un travail de long terme ». Mais, poursuit-il, « il est important de continuer les projets, de ne pas relâcher les efforts ».
Le bourgmestre de la ville de Ouagadougou, Armand Béouindé a également emboité le pas de Vincent Le Pape en relevant « l’importance » de la collaboration entre les deux composantes. C’est « une question importante qui est au centre de nos préoccupations », affirme le maire central de Ouagadougou.
Selon Armand Béoindé, « sans la participation citoyenne, il est vain de croire que seules les forces de défense et de sécurité pourront arriver à bout de ce fléau » qu’est l’insécurité.
Ignace Ismaël NABOLE
Burkina 24
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !