Gouvernement-Syndicats : Fermeture de la parenthèse après une mise au point

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La « mise au point » entre le gouvernement et l’Unité d’action syndicale (UAS)  a eu lieu ce jeudi 2 mars 2017 à la primature. L’UAS est allée donner sa « réponse » au chef de l’exécutif avec « un ton plus courtois » que celui utilisé par le Premier ministre le 25 février dernier. Le même ton a été utilisé par le porte-parole pour réagir au commentaire du Président de l’assemblée nationale Salifou Diallo parce que « l’UAS est une organisation responsable ». Pour le ministre de la fonction publique, la parenthèse est ainsi refermée.

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Que retenir de la rencontre d’explication du jour entre le Premier ministre et l’UAS ? « Nous nous sommes compris », a déclaré le porte-parole de l’UAS Yamba Georges Koanda au sortir des discussions qui auront duré 1h 45 minutes. Comme prévu, les syndicalistes « apporter la réponse » au Premier ministre suite à ses griefs portés à leur endroit le 25 février. Selon la description du porte-parole, tout s’est déroulé dans une « très bonne ambiance ». Et contrairement au Premier ministre, la délégation affirme avoir « utilisé un ton certainement plus courtois ». Pour le ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, Clément Sawadogo, « la parenthèse se referme » après cette rencontre dite de « mise au point ».

Quelle a été la réaction de Paul Kaba Thieba après la réponse à lui apportée ? Il « a fait comprendre que tout ce qu’il avait dit au sujet de l’UAS était classé dans le passé ». Toute chose qui fait dire au mouvement que « tous les problèmes sont résolus » et que pour l’heure, les regards sont tournés vers comment  « travailler ensemble à assainir le climat social de façon à ce que véritablement  notre pays puisse aller de l’avant ».

Mais avant, il faudra que le gouvernement parvienne à trouver un terrain d’entente avec chacune des organisations qui sont ou qui menacent d’aller en grève. Surtout celles qui sur le plan sectoriel « ne font pas partie de l’Unité d’action syndicale ». Face à ce dilemme, l’UAS estime ne pas pouvoir affirmer « qu’il y aura une trêve sociale ».

Une situation à laquelle, l’UAS a été appelée à trouver solution à savoir « comment nous allons faire pour regrouper  tous ces syndicats dans un seul ensemble pour qu’il n’y ait pas plusieurs interlocuteurs ». Pour sa part l’UAS a « demandé » au gouvernement de s’investir pour améliorer le dialogue social, en allant discuter avec ces syndicats qui sont en mouvement.

Instrumentalisation des syndicats par des « officines peu crédibles » ?

Dans  son commentaire sur la situation nationale le 1 er mars, le Président de l’Assemblée nationale Salifou Diallo avait décrit certaines grèves comme des « provocations d’officines peu crédibles ». Interpellé sur ces propos, le porte-parole de l’UAS s’est voulu conciliant, parce que le Premier ministre a reconnu «qu’il y a eu des excès » en tenant un discours « complètement différent de son allocution ».

L’UAS laisse « le Président de l’Assemblée nationale dire ce qu’il veut » et campe sur le fait qu’elle est « une  organisation responsable ».  « Nous ne travaillons pas pour emmerder le gouvernement. Nous travaillons à ce que l’ensemble de la population puisse avoir de meilleures conditions de vie et de travail », a expliqué Yamba Georges Koanda. « Dans la sécurité bien sûr », a-t-il conclu.

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

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