Karaté do : Le Cadre de réflexion ne participera pas aux élections
L’élection du nouveau bureau de la Fédération burkinabè de karaté-do est prévue pour se tenir le samedi 18 mars 2017 à Ouagadougou. Mais un groupe de clubs et de districts réunis autour du Cadre de réflexion sur le karaté do burkinabè refuse de prendre part à cette élection condamnant les méthodes du médiateur Jean Yaméogo.
La crise qui secoue le karaté do burkinabè risque de ne pas se résoudre si tôt. Alors que l’élection du nouveau bureau par le comité transitoire mis en place doit se tenir ce samedi 18 mars 2017, le Cadre de réflexion a suspendu sa participation à cette élection. Il n’est pas d’accord avec les méthodes du président du comité transitoire Jean Yaméogo. Le bureau de la Fédération burkinabè de karaté do a été dissous en raison de la crise interne opposant deux camps. C’est pourquoi, des clubs et districts se sont retrouvés autour du Cadre de réflexion.
Le 18 février dernier, le comité transitoire avait convié les clubs de la ligue du centre pour une réunion. « Au cours de cette réunion, le comité a porté à la connaissance des participants la liste des clubs extraite du rapport de la gendarmerie nationales, lesquels clubs, selon le même comité, sont habilités à prendre part à la mise en place du bureau de la Ligue du centre de karaté-do », souligne Évariste Bagré membre du cadre de réflexion. C’est le jour de cette rencontre que la date du 18 mars a été choisie pour la tenue des élections dans le centre.
Mais le Cadre de réflexion conteste « la liste des clubs établie par le comité transitoire car elle n’est pas exhaustive et en plus elle prend en compte des clubs qui ne remplissent pas toutes les conditions d’affiliation conformément aux textes qui régissent la Fédération burkinabè de karaté-do ». En plus de cela, ce groupe s’oppose aussi aux dates des 11 et 18 mars 2017 pour la tenue des élections respectivement à Kaya, Ouahigouya et Ouagadougou car elles ne respectent pas la réglementation en la matière, selon leurs propres mots.
Le Cadre de réflexion conteste aussi la gestion du comité transitoire car il n’a pas rempli les missions qui lui sont assignées. Dans la continuité, ce groupe condamne le comité pour son refus d’évoquer les origines de la crise pendant les échanges, les méthodes de travail du président et déplore le silence du ministre des sports et des loisirs Taïrou Bangré.
C’est partant de ce constat que le Cadre de réflexion décide de suspendre sa participation à toute élection organisée dans les conditions dénoncées. Il exige dans ce sens, « l’arrêt des activités de ce comité transitoire qui risque de provoquer une crise plus grave, la convocation dans un bref délai d’une assemblée générale extraordinaire vérité et réconciliation des karatékas en présence du ministère et des syndicats affiliés ». Si le message ne porte pas fruit, ce groupe de karatékas regroupant des ligues, districts et clubs entend utiliser d’autres moyens de lutte.
Boukari OUEDRAOGO
Burkina24
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