16e FECHIBA : Il fallait jouer le 14, le 7 et le 11
Après le rendez-vous manqué de 2016 pour des raisons sécuritaires, l’Association pour le développement de Barani a tenu cette année le pari de l’organisation du FECHIBA (Festival culturel et hippique de Barani). Désormais, les organisateurs rêvent grand en projetant de créer un centre national de production équine et de formation équestre à Barani. Un centre qui pourra aboutir à terme à la création d’un pari urbain organisé et durable au Burkina. La course de chevaux organisée lors de la 16e édition le 18 mars 2017, a démontré que ce rêve est réalisable
Les fils et filles de la commune de Barani ont tenu une fois de plus à perpétuer une tradition ancestrale, le haaro, qui était une fête coutumière peulh de la localité et qui se tenait chaque année au lendemain de la fête de Tabaski. C’est en 2000 que l’événement a été organisé pour la première fois sous forme de festival et reconnu 10 ans après comme manifestation d’intérêt commun par les autorités burkinabè. La participation chaque année de festivaliers et cavaliers maliens témoigne du caractère intégrateur de ce festival.
Le FECHIBA (Festival culturel et hippique de Barani) vise à valoriser le cheval, l’emblème du Burkina Faso, un animal de compagnie et de transport. Après 17 ans, les organisateurs de ce festival estiment qu’il faut passer à la vitesse supérieure.
«Après la mobilisation pour la promotion du cheval et de la culture, nous avons décidé de mettre désormais un cap sur la valorisation, l’objectif majeur actuel étant l’émergence d’une industrie du cheval au Burkina. Cela est possible et passe par la formation des acteurs et le renforcement de la production de chevaux de qualité. D’où un projet de création de centre national de production équine et de formation équestre à Barani. Un centre qui pourra aboutir à terme à la création d’un pari urbain organisé et durable pour le Burkina », a indiqué le président du comité d’organisation, Mamadou Sidibé.
La plus grande attraction de ce 16e FECHIBA était la course hippique qui draine plusieurs centaines de spectateurs. Au terme d’une compétition opérée en deux phases, avec plus d’une vingtaine de coureurs, les trois meilleurs cavaliers ont été retenus. Ainsi donc, Tessougué Diakaridja 12 ans, (dossard 14) et dont le cheval blanc a été le plus rapide s’est classé en tête de la course devant Togo Idrissa, 8 ans seulement (dossard 7) et Togo Oumarou, 16 ans (dossard 11). Ils ont reçu des prix en nature et en espèces.
Plus tôt dans la matinée du 18 mars 2017, la cérémonie officielle a donné lieu à des discours et des prestations de cavaliers. C’était en présence du Ministre des ressources animales et halieutiques, Somanogo Koutou qui n’a pas caché son émerveillement. Il a rassuré de l’engagement de son département pour accompagner le cheval vers de lendemains meilleurs.
Merveille KAPIDGOU
Correspondant de Burkina24 à Nouna
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