Gestion des frontières : Des motos et équipements pour la Police nationale
Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), en collaboration avec l’Ambassade du Japon au Burkina Faso, poursuit son appui au gouvernement burkinabè. Ce mardi 21 mars 2017, 25 motos tout terrain de marque Yamaha YBR 125G, 30 GPS et 55 Thurayas (appareils satellitaires) ont été remis à la Direction Générale de la Police nationale en vue d’équiper ses Hommes sur le terrain.
La cérémonie de remise de ces matériels a eu lieu en présence du Ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, du Directeur Pays du PNUD, Corneille Agossou, et de l’Ambassadeur du Japon, Masato Futaishi.
Cet appui s’inscrit dans le cadre du Projet « Gestion des frontières pour la stabilité et la sécurité humaine au Sahel ». Ce projet est financé par le Japon et mis en œuvre par le PNUD. Il s’agit selon les donateurs d’un pas de plus pour la contribution à la sécurité dans le Sahel surtout en ces périodes troubles.
Les matériels et équipements destinés aux services de police dans le Sahel sont estimés à plus de 54 millions de F CFA. « Outre le matériel et les équipements dont nous procédons à la remise ce matin, plusieurs autres activités ont été réalisées », a noté le Directeur Pays du PNUD, Corneille Agossou.
Il a cité, entre autres, l’adduction d’eau potable à motricité solaire avec un château d’eau et des lampadaires pour le poste de police frontière de Kantchari, une borne fontaine pour les populations de ladite localité, la réalisation de trois parcs de vaccination, de deux adductions d’eau potable mixtes, une aire de repos avec des latrines, l’organisation en cours d’une série de formations en gestion intégrée des frontières dans les Chefs-lieux des provinces des régions de l’Est et du Nord.
« Il faut que ceux qui nous aident sachent que leur aide va là où elle doit aller »…
Le Directeur Pays du PNUD a invité les partenaires et amis du Burkina à continuer à investir dans le secteur de la sécurité notamment en soutenant les initiatives développées par le gouvernement burkinabè.
L’Ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Masato Futaishi, a rassuré les autorités burkinabè de la détermination de son pays à tout mettre en œuvre pour accompagner les Etats de la région du Sahel dans leurs efforts de promotion de la paix, de la stabilité, de la sécurité humaine et du développement.
Pour le ministre de la sécurité, Simon Compaoré, il n’y aura « pas de prélèvement ! Cela veut dire que tout doit aller sur le terrain ». « Dès aujourd’hui, prenez les dispositions pour que les motos (les moyens de communications, les GPS) partent sur le terrain. On travaille dans l’urgence. Il faut que ceux qui nous aident sachent que leur aide va là où elle doit aller », a-t-il ajouté.
Simon Compaoré a remercié les donateurs mais a tenu à réaffirmer que le moral des troupes doit être régulièrement remonté. Par ailleurs, « il y a un mais… ! Ces motos ne doivent pas tomber entre les mains de l’ennemi », a insisté le ministre de la sécurité.
Pour rappel, le projet « Gestion des frontières pour la stabilité et la sécurité humaine au Sahel » a pour objectif de contribuer à la stabilité régionale en mettant un accent particulier sur les régions frontalières au Sahel dans le cadre global de la Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel.
Il est exécuté dans les pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) et est entièrement financé par le Gouvernement du Japon pour un coût global d’environ 2 milliards 70 millions de F CFA dont 187 millions 792.000 F CFA au profit du Burkina Faso.
Noufou KINDO
Burkina 24
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