Elections complémentaires : L’UPC attaque la CENI devant le Conseil d’Etat
L’Union pour le progrès et le changement (UPC) a décidé d’attraire la Commission électorale nationale indépendante (CENI) devant le Conseil d’Etat. Cette action judiciaire fait suite à la décision de la CENI d’ouvrir les élections complémentaires du 28 mai 2017 dans les Communes de Bouroum Bouroum, Zogoré et Beguedo.
Le 15 mai 2017, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) annonçait que les élections complémentaires du 28 mai 2017 seront ouvertes à tous les partis politiques et regroupements d’indépendants. Au cours d’un entretien à Burkina 24 le samedi 25 mars 2017, le président de la CENI, Newton Ahmed Barry informe que l’Union pour le progrès et le changement (UPC) s’est insurgée contre cette décision.
« L’UPC considère, explique Newton Ahmed Barry, que nous ne devrions pas ouvrir les élections et que nous devrions nous en tenir à la décision du Conseil d’Etat sur un certain nombre de Communes où un certain nombre de partis avaient été interdits de déposer (les candidatures) ». A écouter le président de la CENI, l’UPC souhaite la reprise du processus électoral « là où le processus s’était arrêté et ne considérer que les partis qui avaient déjà déposé ».
Des sources proches du parti ont confirmé à Burkina 24 l’engagement de cette action judiciaire. Mais elles ont préféré utiliser les termes « recours » et « requêtes ». Selon l’une des sources « un recours devant le Conseil d’Etat pour voir annuler l’arrêté de la CENI » qui a ouvert les élections complémentaires à tous les partis politiques et le regroupement d’indépendants dans 3 communes, Beguédo, Bouroum Bouroum et Zogoré, a été déposé.
Par ailleurs, le même parti a « introduit une requête » devant la même juridiction pour demander un sursis à l’exécution du même arrêté. La raison principale invoquée est la violation de la loi électorale, « seuls les partis qui avaient été autorisés à déposer l’année passée peuvent déposer cette année », indique une source du parti.
La CENI ne l’entend pas de cette oreille, mais « nous attendons maintenant que l’instance judiciaire tranche », relate Newton Ahmed Barry. Pour l’heure, la CENI affirme n’avoir pas été signifiée par rapport à un sursis, donc « le processus se poursuit », note le président de la CENI.
Ignace Ismaël NABOLE
Burkina 24
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