Jazz à Ouaga et la BICIAB composent la symphonie de la culture
Le financement des activités culturelles est très problématique. Les institutions bancaires auprès desquelles des entrepreneurs ont recours en général sont réticentes quand il est question des activités culturelles. Cette vision des choses semble-t-elle changer ? La BICIAB n’entend pas se faire prier, elle accompagne jazz à Ouaga et ce depuis trois ans.
Ce 3 mai, la cinquième soirée de jazz a été marquée par la présence du personnel de la BICIAB ainsi que les amis de ce dernier.
« De potentiels mélomanes qui seront fidèles à Jazz à Ouaga à l’avenir », s’en réjouit Abdoulaye Diallo, président du comité d’organisation.
« C’est un geste qui nous intéresse plus que l’enveloppe que la banque donnera à Jazz à Ouaga. Ce sont des mélomanes et des chefs d’entreprises, certains peuvent prendre conscience aussi et décider d’accompagner Jazz à Ouaga », dit-il.
Pour Yao Kouassi, administrateur et directeur général de la BICIAB, conscient que les hommes de la culture sont aussi des acteurs qui animent la société et surtout ce qui est consubstantiel à la société, la culture, il ne peut donc être insensible à leur cause.
Il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il informe que son institution accueillera en son sein des expositions d’œuvres d’art.
Et Abdoulaye Diallo de souhaiter que d’autres emboitent le pas à la banque. Ce déplacement massif leur a valu un cocktail au cours duquel ils ont échangé avec le comité d’organisation avant de prendre d’assaut la salle de concert de l’institut français.
Revelyn SOME
Burkina24
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